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Allure

Can. 2017. Drame de Carlos Sanchez, Jason Sanchez avec Evan Rachel Wood, Julia Sarah Stone, Denis O'Hare. Une trentenaire psychologiquement instable séduit puis séquestre la vulnérable adolescente de la riche célibataire chez qui elle fait le ménage. Récit peu crédible, tant au plan narratif que psychologique. Réel sens du cadre et des ambiances. E.R. Wood investie dans un rôle exigeant et complexe. J.S. Stone inégale. (sortie en salle: 13 avril 2018)

16 ans +
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Allure (Allure)

16 ans + 16 ans +

Can. 2017. Drame de Carlos Sanchez, Jason Sanchez avec Evan Rachel Wood, Julia Sarah Stone, Denis O'Hare.

Une trentenaire psychologiquement instable séduit puis séquestre la vulnérable adolescente de la riche célibataire chez qui elle fait le ménage. Récit peu crédible, tant au plan narratif que psychologique. Réel sens du cadre et des ambiances. E.R. Wood investie dans un rôle exigeant et complexe. J.S. Stone inégale. (sortie en salle: 13 avril 2018)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Photographie :
Musique :
Pays :
Distributeur :
Les Films Séville
Producteurs :
Laura Drake est envoyée par son père, propriétaire d'une entreprise de nettoyage domestique, chez Lucy, une mère célibataire qui habite un quartier cossu. Dès le premier jour, la trentenaire psychologiquement instable remarque la timide fille de cette dernière. Âgée de seize ans à peine, Eva, douée pour le piano classique, se soumet sans enthousiasme aux longues heures de pratique, sans qu'aucune de ses performances ne trouve grâce aux yeux de sa mère. Mais quand celle-ci annonce leur déménagement prochain chez son nouvel amoureux, l'adolescente se rebiffe. Profitant de cette crise, Laura propose à Eva de se réfugier chez elle. D'abord enchantée par la situation, l'adolescente découvre vite qu'elle est séquestrée par cette adulte irresponsable, qui lui voue une passion maladive.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Les photographes montréalais Carlos et Jason Sanchez signent un premier long métrage fignolé au plan formel, mais peu crédible aux plans narratif et psychologique. D'entrée de jeu, la relation entre la protagoniste et sa proie est établie sans subtilité, tandis que les circonstances qui ont provoqué la dérive et la misogynie viscérale de la première sont évoquées de manière trop diffuse. Cela dit, Evan Rachel Wood (ACROSS THE UNIVERSE) se donne corps et âme dans ce rôle exigeant et complexe, au carrefour du monstre égocentrique dépravé et de la fragile victime en perte de repères. La jeune Julia Sarah Stone peine par contre à exprimer le désarroi et la confusion sexuelle de son personnage d'agnelle docile, dont la disparition prolongée est traitée avec désinvolture par les frères Sanchez. Tournant dans un Montréal facilement reconnaissable mais jamais identifié comme tel, ceux-ci font néanmoins montre d'un réel sens du cadre et des ambiances, aidés en cela par la talentueuse directrice photo Sara Mishara (FÉLIX ET MEIRA) et le sensible compositeur Olivier Alary (CORBO).

Texte : Louis-Paul Rioux

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