De plus belle
De plus belle
L'avis de Mediafilm
Chef costumière de "Kaamelott", la série-culte de son mari Alexandre Astier (ASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUX), Anne-Gaëlle Daval fait des débuts prometteurs derrière la caméra avec ce portrait de femme tragicomique, qui repose sur un touchant contre-emploi de l'humoriste Florence Foresti. Celle-ci est du reste bien entourée par un Mathieu Kassovitz sobre et attachant, une Nicole Garcia cassante et sensible, quoiqu'à la limite de la caricature, et une Josée Drevon (la mère du roi Arthur dans "Kaamelott") excellente en matriarche butée. Écrit d'une main sûre par la cinéaste autodidacte, le scénario se démarque par son sens de la formule, mais plus encore par la vérité psychologique des situations. À signaler: une description très juste du trou noir vécu par une patiente obligée de se prendre en main après avoir été encadrée et dorlotée pendant des mois par le personnel infirmier, une jolie leçon de séduction offerte à deux vieillards maladroits et une illustration euphorisante de la réappropriation corporelle. Hormis un suspense fabriqué en bout de course, la réalisation privilégie la souplesse et la discrétion, sans souci de recherche formelle.
Synopsis
Son frère médecin lui ayant annoncé que son cancer du sein est en rémission, Lucie se laisse traîner dans un bar par sa soeur cadette, qui souhaitait célébrer la fin de ses traitements de chimio et son retour à la vie normale. Dans la section VIP, Clovis, séducteur en série, lui fait son numéro habituel. Mais elle le rembarre aussitôt, se trouvant indigne d'être draguée, avec son visage blafard dépourvu de maquillage. Le lendemain, sur le conseil de sa fille Hortense, adolescente rétive qu'elle élève seule, la quadragénaire essaie une nouvelle perruque à la boutique de Dalila, une survivante du cancer qui monte un spectacle de stripteases visant à mieux faire accepter leur corps aux femmes complexées ou en détresse psychologique. Avec plus de réticence que d'enthousiasme, Lucie participe aux répétitions, sans en dire un mot à quiconque, surtout pas à sa mère, une veuve peu joyeuse et exigeante qui la déprécie constamment. Et si elle consent à revoir Clovis, la malade en sursis ne trouve jamais le courage de lui avouer sa condition, au risque de tuer dans l'oeuf une histoire d'amour pourtant prometteuse. (sortie en salle le 30 juin 2017)
Année
2017Genre
Comédie dramatiqueDurée
98 min.Origine
FranceBande-annonce (FR)
Bandes-annonces
Bande-annonce (FR)
Information
Classification
Genre
Comédie dramatique
Année
2017
Durée
98 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Musique
Montage
Pays
France
Distribution
Sphère Films