Es war einmal in Deutschland...
Es war einmal in Deutschland...
L'avis de Mediafilm
Quelques développements hâtifs, et certains extérieurs tournés en studio (celui de Babelsberg), manquent de convaincre. Au-delà de quoi cette variation sur un thème connu, campée dans les ruines encore fumantes de l'Allemagne d'après-guerre, dégage un surprenant parfum de vérité. Conventionnel et transparent dans sa construction et sa mise en scène, le film du réalisateur d'IRINA PALM aborde cependant un sujet grave avec un humour picaresque et une légèreté bienvenus. Ce qui a pour effet de mettre en valeur le véritable cas de conscience vécu par ces rescapés qui, mesurant leur destin aux millions de morts, s'en veulent d'avoir survécu. "N'oublie pas: Hitler est mort et nous sommes vivants". Cette réplique, répétée en leitmotiv, résonne en effet comme un triomphe amer dans la conscience des personnages, et plus encore dans celle de cet anti-héros lâche et faillible, défendu avec nuance par Moritz Bleibtreu (LES PARTICULES ÉLÉMENTAIRES). Celui-ci domine une distribution plutôt effacée. (Texte rédigé en février 2017, dans le cadre du Festival de Berlin)
Synopsis
Francfort, 1946. Réfugiés dans des zones protégées par les Américains, les juifs ayant survécu aux camps de concentration attendent leurs visas, qui pour les États-Unis, qui pour la Palestine. Avec un petit groupe de compagnons, David Berman, unique rescapé d'une famille de marchands de tissus décimée à Auschwitz, met au point un stratagème visant à vendre du linge de maison à des veuves ou des femmes de militaires. But de l'opération: amasser un pécule afin de faciliter leur entrée aux États-Unis. Rien de bien grave en somme. Mais la mauvaise conscience de David se réveille au contact de Sara Simon, une enquêteure américaine qui le questionne sur les privilèges qu'il a reçus durant son internement. Candidement, le survivant raconte son histoire. Celle d'un amuseur-né qui a, sans l'avoir voulu, obtenu la protection d'un commandant du camp en échange de sa complaisance à faire rire ses geôliers. Sara, chargée d'instruire les procès sur le point de commencer à Nuremberg, a du mal à croire à la version des faits de David.
Année
2017Genre
Comédie dramatiqueDurée
101 min.Origine
BelgiqueInformation
Genre
Comédie dramatique
Année
2017
Durée
101 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Musique
Montage
Pays
Belgique
Allemagne
Luxembourg