É.-U. 2016. Drame de guerre de Mario Van Peebles avec Nicolas Cage, Tom Sizemore, Thomas Jane. En 1945, l'équipage d'un navire américain coulé par un sous-marin japonais s'efforce de survivre, au milieu d'eaux infestées de requins. Traitement au rabais d'un fait historique. Scénario décousu et pétri de clichés. Manque de tension. Mise en image répétitive. Effets visuels plutôt pauvres. Acteurs livrés à eux-mêmes. (sortie en salle: 11 novembre 2016)
En 1945, l'équipage d'un navire américain coulé par un sous-marin japonais s'efforce de survivre, au milieu d'eaux infestées de requins. Traitement au rabais d'un fait historique. Scénario décousu et pétri de clichés. Manque de tension. Mise en image répétitive. Effets visuels plutôt pauvres. Acteurs livrés à eux-mêmes. (sortie en salle: 11 novembre 2016)
En dépit d'un réalisateur de talent et d'un budget confortable (40 millions de dollars), cette production est un véritable naufrage artistique. Truffé de longueurs, le scénario flirte maladroitement avec le film choral, sautant d'une sous-intrigue à l'autre avec force clichés et passages mélodramatiques. Quant à la réalisation de Mario Van Peebles (NEW JACK CITY, PANTHER), elle manque singulièrement de relief et de rythme. La séquence du naufrage est particulièrement consternante, avec sa répétition de fondus sur le ciel et de fondus sur la mer, alors que les attaques de requins font pitié à voir, en raison de la mauvaise qualité des effets numériques. Livrés à eux-mêmes - à l'image des protagonistes -, les acteurs oscillent entre le mortifère (Nicolas Cage) et le ridicule (Tom Sizemore). Dommage pour les survivants du USS INDIANAPOLIS, auquel les auteurs pensaient rendre hommage.
Texte : Bruno Dufort