Qué. 2016. Drame sentimental de Kim Nguyen avec Dane DeHaan, Tatiana Maslany, John Ralston. Deux amoureux, qui ont échoué dans l'Arctique canadien afin de fuir un passé trouble, entreprennent à motoneige le long périple vers le sud. Production de qualité campée dans un décor naturel fascinant. Première partie confuse. Seconde partie enlevante. Quelques touches surréalistes et poétiques. Bons interprètes. (sortie en salle: 7 octobre 2016)
Deux amoureux, qui ont échoué dans l'Arctique canadien afin de fuir un passé trouble, entreprennent à motoneige le long périple vers le sud. Production de qualité campée dans un décor naturel fascinant. Première partie confuse. Seconde partie enlevante. Quelques touches surréalistes et poétiques. Bons interprètes. (sortie en salle: 7 octobre 2016)
Le Québécois Kim Nguyen a troqué la chaleur accablante du Congo, climat et théâtre de son précédent REBELLE, pour la froidure intense de l'Arctique, personnage à part entière de son premier long métrage en anglais. On retrouve dans cette production de qualité (mention honorable pour les images de Nicolas Bolduc) les notes poétiques et surréalistes qui faisaient le sel de REBELLE. Le souffle épique en moins, cela dit. Les premières images, sur la banquise, nous apprennent que la rencontre amoureuse a eu lieu, que la complicité des amants, bien campés par Dane De Haan (KILL YOUR DARLINGS, LIFE) et Tatiana Maslany (CAS & DYLAN, "Orphan Black") est établie. Puis, le récit s'engage dans des développements un peu confus qui s'empilent plutôt que de s'additionner. Comme si le cinéaste, fasciné par son décor de beauté sauvage salie par l'Homme, n'arrivait pas à articuler son récit. Le film prend son envol au mitan, lorsque le couple, enfin ressoudé, entreprend son périple. Entre le récit de voyage et le film d'horreur, la vigueur des éléments et l'assaut des démons intérieurs, tout fonctionne, la magie s'installe. (Texte rédigé en mai 2016, dans le cadre du Festival de Cannes - Quinzaine des réalisateurs)
Texte : Martin Bilodeau
Éric Moreault - Le Soleil
UN OURS ET DEUX AMANTS est d'une richesse visuelle remarquable, ce qui compense de petites faiblesses dans le récit et le fait que la relation des jeunes amoureux soit somme toute convenue. (...) Kim Nguyen a réussi à éviter le piège des clichés sur la réalité sordide du Grand Nord.
T’Cha Dunlevy - The Gazette
(...) Maslany plays Lucy, a local girl with a big heart and a ghostly stalker. Dane DeHaan is Roman, a guy hiding out from his troubled past. They find solace in one another, but their bond is tenuous. (...) The supporting cast is largely aboriginal, offering glimpses of the local culture that feel understatedly authentic.
Jérôme Delgado - Séquences
Nguyen a atteint, depuis REBELLE, une belle maturité qui s’exprime notamment dans cette traversée hivernale réalisée avec tact et avec des moments de grande tension. D’un réalisme probant, s’appuyant sur les décors naturels, UN OURS ET DEUX AMANTS n’en est pas moins dénué de magie.
Kim Nguyen - Le Devoir
"La beauté et la dureté de l’Arctique m’offraient l’occasion de donner vie (...) aux tourments de Lucy et de Roman. Ce climat, qui est tellement froid qu’il brûle, ça me fascinait. Pour moi, ça évoquait l’amour des personnages, un amour qui est à la fois vital et désespéré."
Marc-André Lussier - La Presse
L'une des réussites de Kim Nguyen est (...) d'avoir su évoquer la réalité, parfois très dure, dans laquelle sont plongées les communautés inuites, sans toutefois l'aborder de façon intrusive. Il traduit ainsi l'empathie d'un homme étranger qui ne peut qu'observer les choses de l'extérieur.
Fr. 2022. Drame de Frédéric Tellier avec Gilles Lellouche, Pierre Niney, Emmanuelle Bercot. Classement: .
En France, un avocat spécialisé en droit environnemental et une militante écologiste se battent chacun de leur côté pour faire interdire un pesticide mortel, dont les avantages économiques sont âprement défendues par un lobbyiste influent.