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Quand on a 17 ans

Fr. 2016. Drame de André Téchiné avec Kacey Mottet Klein, Corentin Fila, Sandrine Kiberlain. Deux adolescents à couteaux tirés sont forcés de cohabiter lorsque la mère de l'un invite l'autre à venir rester à la maison durant quelques mois. Portrait d'adolescents touchants et vrais. Récit bien écrit mais sans surprise. Ensemble pulsé par le rythme des saisons. Paysage grandiose filmé à hauteur d'homme. Bons interprètes. (sortie en salle: 25 novembre 2016)

Général
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Quand on a 17 ans (Quand on a 17 ans)

Général Général

Fr. 2016. Drame de André Téchiné avec Kacey Mottet Klein, Corentin Fila, Sandrine Kiberlain.

Deux adolescents à couteaux tirés sont forcés de cohabiter lorsque la mère de l'un invite l'autre à venir rester à la maison durant quelques mois. Portrait d'adolescents touchants et vrais. Récit bien écrit mais sans surprise. Ensemble pulsé par le rythme des saisons. Paysage grandiose filmé à hauteur d'homme. Bons interprètes. (sortie en salle: 25 novembre 2016)

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Damien et Thomas sont toujours à couteaux tirés. En classe ou dans la cour de récréation, les deux adolescents ne ratent jamais une occasion d'en venir aux coups. Mais cette agressivité cache chez Damien, garçon renfermé, une attirance sexuelle pour son camarade de classe, fils adoptif d'un couple de paysans modestes exploitant une ferme en montagne dans leur région du Midi-Pyrénées. Les choses se compliquent quand la mère de Damien, qui est médecin, prend comme patiente la mère de Thomas, laquelle, contre toute attente, est enceinte. Afin de ménager les forces de cette dernière, et pour aider Thomas à réussir son bac, elle invite le garçon à venir rester à la maison quelques mois. Forcé d'accepter la présence de celui qui le tourmente, à tous points de vue, Damien ronge son frein. La visite pour les Fêtes de son père, militaire en mission au Moyen-Orient, ainsi que les leçons de boxe prodiguées aux deux garçons par le voisin, vont toutefois faciliter leur rapprochement.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Dopé aux hormones d'adolescents en pleine découverte de leur sexualité, ce 21e long métrage d'André Téchiné rappelle, à cet égard du moins, LES ROSEAUX SAUVAGES. À la différence qu'ici, on sent davantage le sens du devoir bien fait que les transports du coeur ou l'appel de l'inspiration, ressources que le cinéaste déploie en provisions limitées depuis LES VOLEURS, en 1996. Éternel amoureux de personnages taillés dans le réel, le cinéaste donne à Sandrine Kiberlain l'occasion de mordre dans d'excellents dialogues, gracieuseté de sa coscénariste Céline Sciamma (TOMBOY, BANDE DE FILLES). Téchiné brosse également avec sensibilité le portrait de deux adolescents touchants et vrais, qui se cherchent sans le savoir, et se découvrent l'un dans l'autre. Le troisième acte, marqué par un retournement annoncé, affaiblit l'ensemble, mais le récit conserve sa pulsation, celle du rythme des saisons. Pareillement, le relief accidenté du paysage, toujours filmé à hauteur d'homme, renvoie aux deux adolescents le reflet de leur propre nature indomptable. (Texte rédigé en février 2016, dans le cadre du Festival de Berlin)

Texte : Martin Bilodeau

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