Passagers (Passengers)
Passagers (Passengers)
L'avis de Mediafilm
Le dilemme moral troublant et le paradoxe existentiel fascinant, au menu de cette romance intergalactique, ne rendent pas plus digestes les escales attendues et le traitement sucré et racoleur privilégié par ses auteurs. Le premier tiers, au carrefour de CASTAWAY et THE MARTIAN, apparaît le plus réussi, tandis que la dernière partie, dans le registre du film d'action, cède aux pires conventions. Les décors du gigantesque vaisseau sont toutefois très sophistiqués, parfois grandioses, avec une piscine au design audacieux, théâtre de la séquence la plus anxiogène et imaginative du film. Le Norvégien Morten Tyldum (CHASSEURS DE TÊTES, THE IMITATION GAME) s'y entend pour composer des plans géométriquement étudiés et pour trousser des scènes d'action enlevantes et spectaculaires. En revanche, ses échappées dans l'espace intersidéral manquent d'émerveiller et d'envoûter; on est loin du pouvoir d'évocation de GRAVITY. Hormis leur absence de chimie, Chris Pratt et Jennifer Lawrence sont solides, face à un Michael Sheen irrésistible en robot barman stylé, incapable de tenir sa langue.
Synopsis
En route vers la planète colonisée Homestead II, avec à son bord 5000 passagers et 258 membres d'équipage, le vaisseau Avalon entre en collision avec un astéroïde, causant une dysfonction de l'ordinateur de bord. C'est ainsi que Jim Preston est tiré de son sommeil d'hibernation, 90 ans trop tôt. Au terme d'une année de complète solitude, et après moult réflexions, il provoque l'éveil d'une autre passagère, l'auteure et journaliste Aurora Lane. Paniquée à l'idée de ne pas atteindre de son vivant Homestead II, où elle comptait documenter l'expérience des colons terriens, la jeune femme, comme Jim un an plus tôt, cherche un moyen de retourner en état d'hibernation. En vain. Résignée à passer le reste de sa vie sur le vaisseau, Aurora s'éprend de l'ingénieur, sous le regard d'Arthur, le barman androïde. Mais une autre menace couve: l'Avalon, lourdement endommagé depuis la collision, risque d'exploser. (sortie en salle le 30 décembre 2016)
Année
2016Genre
Science-fictionDurée
116 min.Origine
États-UnisBande-annonce (FR)
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Bande-annonce (EN)
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Information
Classification
Genre
Science-fiction
Année
2016
Durée
116 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Musique
Montage
Pays
États-Unis
Distribution
Columbia