É.-U. 2016. Thriller de Henry Joost, Ariel Schulman avec Emma Roberts, Dave Franco, Juliette Lewis. Une élève s'inscrit à un jeu de compétition en ligne, dans lequel des spectateurs parient sur le courage de participants appelés à relever des défis de plus en plus extrêmes. Abord maladroit de thèmes complexes. Rebondissements de plus en plus invraisemblables. Réalisation énergique mais sans surprise. Acteurs réduits au rang d'avatars. (sortie en salle: 27 juillet 2016)
Une élève s'inscrit à un jeu de compétition en ligne, dans lequel des spectateurs parient sur le courage de participants appelés à relever des défis de plus en plus extrêmes. Abord maladroit de thèmes complexes. Rebondissements de plus en plus invraisemblables. Réalisation énergique mais sans surprise. Acteurs réduits au rang d'avatars. (sortie en salle: 27 juillet 2016)
Avec une prémisse qui évoque à la fois THE GAME et THE HUNGER GAMES, ce thriller frénétique sur les dérives d'un monde hyperconnecté a le mérite d'aborder des thèmes complexes. Mais très vite, l'accumulation d'invraisemblances, la lourdeur du message et la minceur des personnages réduisent cet ambitieux projet aux limites d'un suspense formaté. Le résultat - un film qui se veut si branché sur le monde d'aujourd'hui qu'il semble instantanément daté - se voit comme une série B inégale, dont les quelques bons moments sont ultimement gâchés par une suite de rebondissements improbables. La réalisation énergique mais impersonnelle d'Ariel Schulman et Henry Joost (CATFISH, PARANORMAL ACTIVITY 3 et 4) laisse vite à eux-mêmes des acteurs réduits au rang d'avatars, qui tentent tant bien que mal de donner un peu d'âme à ce COURS, LOLA, COURS! pour l'ère des iPhones et de Youtube.
Texte : Georges Privet
André Lavoie - Le Devoir
(...) que reste-t-il au bout de cette course folle dans la nuit new-yorkaise qui relègue AFTER HOURS de Martin Scorsese au rang de film contemplatif? Une apologie du vide sous le couvert de la dénonciation des dérives du 2.0.
Éric Moreault - Le Soleil
Sur le plan technique, Joost et Schulman se tirent plutôt bien d'affaire. Les plans rapprochés et le montage nerveux (...) maintiennent une bonne tension. (...) Ce qui n'empêche pas NERVE, à un certain moment, de tourner à vide. D'autant plus que (...) le film ressemble à HUNGER GAMES.
Antoine Duplan - Le Temps
Chercher l’inspiration dans les nouvelles technologies et leur impact sociologique est une démarche intéressante. Mais NERVE finit par patauger dans les clichés narratifs et psychologique.
Thierry Dague - Le Parisien
La mort en direct à l'heure des réseaux sociaux: NERVE, innocent film pour ados en apparence, est en réalité un thriller captivant qui met le doigt sur les dangers de notre vie numérique.
Noémie Luciani - Le Monde
Mathilde Blottière - Télérama
Si le message sur la nocivité des effets de groupe et le pillage des données sur le Net pèse des tonnes, la mise en scène bourrée d'adrénaline s'avère, elle, redoutablement efficace.
Stéphanie Belpèche - Le Journal du dimanche
(...) NERVE est en contradiction avec ce qu’il veut démontrer. Minimisant la prise de risque et les possibilités de son scénario, il reste dans sa zone de confort, trop gentil (...) et politiquement correct, là où on aurait imaginé une observation cinglante (...) et impitoyable des dérives du monde virtuel.