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Ma' Rosa

2016
100% est d'accord avec la cote
Avec son mari junkie, la propriétaire d'un petit commerce de Manille, qui écoule sous le manteau des cachets de cristal meth, est arrêtée par des policiers corrompus.
Vibrante dénonciation de la corruption policière aux Philippines. Traitement libre, original, aux confins du documentaire. Plusieurs instants de grâce. Magnifique J. Jose.

L'avis de Mediafilm

Observateur social et adepte de la vue en coupe sans compromis, le Philippin Brillante Mendoza (SERBIS, CAPTIVE, KINATAY, tous inédits au Québec) dénonce dans MA'ROSA la corruption policière et le système de délation à la chaîne qui gangrène son pays. L'écriture hors normes, la caméra à l'épaule, tout est libre chez lui. Mais rien n'est improvisé. Et à l'instar de ses autres films, celui-ci exige du spectateur une certaine patience. De fait, la fiction (ou du moins son signal apparent) intervient vers la trentième minute, rompant ce qui aurait pu, jusque là, passer pour un documentaire en mode cinéma vérité. Plutôt que de discourir, le réalisateur laisse les éléments s'enchaîner, une vérité éclore du chaos quotidien. L'approche, radicale, peut irriter. En revanche, elle peut aussi nous réserver de véritables instants de grâce. À commencer par le bouleversant plan final. Muet et fort comme un cri. La preuve que Jaclyn Jose est une actrice... brillante. (Texte rédigé en mai 2016, dans le cadre du Festival de Cannes - Sélection officielle, compétition)

Martin Bilodeau

Synopsis

Dans son petit commerce d'un quartier mal famé de Manille, Ma'Rosa n'a pas que des friandises à vendre. Sous le manteau, elle écoule des cachets de cristal meth. Jamais des grandes quantités, et uniquement à des gens qu'elle connaît. Lorsqu'un habitué vient lui en demander, elle accepte. Mal lui en prend. La police déboule et l'arrête, elle et son mari, un bon à rien ayant un problème de dépendance à la drogue. Plutôt que d'entrer par la grande porte du commissariat, le couple est escorté, par la porte de service, jusqu'au bureau du personnel, où les flics corrompus exigent deux cent mille pesos pour leur libération. Incapable de fournir pareille somme, Ma'Rosa cède à la pression et dénonce son fournisseur, cueilli dans l'heure qui suit. Mais le compte n'y est pas encore. Il manque cinquante mille pesos. Lorsque ses trois enfants débarquent au commissariat, elle leur donne le mandat d'aller amasser la somme auprès de gens qu'ils connaissent.

Année

2016

Genre

Drame

Durée

110 min.

Origine

Philippines
MaRosa1.jpg

Extrait (FR)

Extrait (FR)

Extrait (FR)

Information

Genre

Drame

Année

2016

Durée

110 min.

Réalisation

Photographie

Images

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