É.-U. 2016. Drame biographique de Garth Davis avec Dev Patel, Sunny Pawar, Rooney Mara. Avec l'aide de l'application Google Earth, un ex-enfant des rues de Calcutta élevé par un couple de Tasmanie entreprend de retrouver sa famille biologique. Adaptation sensible du livre autobiographique de Saroo Brierley. Traitement parfois larmoyant. Plusieurs scènes fébriles et puissantes. S. Pawar criant de vérité. (sortie en salle: 30 décembre 2016)
Avec l'aide de l'application Google Earth, un ex-enfant des rues de Calcutta élevé par un couple de Tasmanie entreprend de retrouver sa famille biologique. Adaptation sensible du livre autobiographique de Saroo Brierley. Traitement parfois larmoyant. Plusieurs scènes fébriles et puissantes. S. Pawar criant de vérité. (sortie en salle: 30 décembre 2016)
Connu pour avoir coréalisé avec Jane Campion l'excellente minisérie "Top of the Lake", Garth Davis passe au grand écran avec cette adaptation sensible - mais pas toujours subtile dans sa façon angélique de livrer son message - du livre autobiographique de Saroo Brierley. S'il ne possède pas l'humour spirituel de SLUMDOG MILLIONNAIRE ou sa structure narrative complexe, le récit égale le film de Danny Boyle en puissance lacrymogène, ce que Davis ne manque pas de souligner à chaque tournant, à grands renforts d'envolées pianistiques. Le lien de parenté entre les deux films est du reste consolidé par la présence de Dev Patel au générique de chacun. Sa composition solide est cependant éclipsée par celle de Sunny Pawar, criant de vérité dickensienne en petit sans-famille. Les scènes le montrant égaré dans la mer humaine de Calcutta sont les plus fébriles et puissantes du film. (Texte rédigé en septembre 2016, dans le cadre du Festival international du film de Toronto)
Texte : Martin Bilodeau
Par : Alexis Laperle, Sherbrooke
Un film vraiment surévalué par les critiques. Il n'a rien de vraiment spécial dans LION.
J'attribue à ce film la Cote
Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières
Bien sûr on veut que le spectateur pleure absolument, mais ça fonctionne! Le réalisateur est habile pour faire resurgir des souvenirs d'enfance de Saroo et on ne peut que se laisser toucher par cette évocation d'une grande efficacité dramatique. La finale est en ce sens d'une émotion à fleur de peau, sans vous dévoiler de punch! Dev Patel est excellent et crédible en Saroo adulte, mais le petit Sunny Pawar, qui incarne le même personnage dans l'enfance, est mémorable!
J'attribue à ce film la Cote
Élie Castiel - Séquences
Mais la vraie découverte dans LION, c’est le jeune Sunny Pawar, une révélation, une puissance naturelle, une photogénie cinématographique qui non seulement émeut, mais s’avère judicieusement mobile, rendant le spectateur aussi vulnérable qu’emporté par tant de courant.
Marc-André Lussier - La Presse
La plus belle qualité de ce film australien, réalisé par Garth Davis (qui signe ici un premier long métrage), est justement de susciter l'émotion grâce à l'authenticité des personnages, sans pour cela ne jamais verser dans la surenchère ou dans le sentimentalisme hollywoodien.
Peter Debruge - Variety
The story of how 5-year-old Saroo was tragically separated from his family, wound up adopted by an Aussie couple on a completely different continent, and managed to find his birth mother 25 years later using Google Earth might be a happy one, but it’s barely meaty enough to wrap the evening news, let alone sustain a two-hour feature.
David Rooney - The Hollywood Reporter
There are elements here that recall any number of sentimental dramas about characters reconnecting with their past. But the restraint and authentic feeling Davis brings to the material underscores at all times that Saroo’s amazing story is quite unique.
Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières
Ben il y a de spécial le petit Pawar, criant de vérité, aussi le fait que Saroo retrouve sa mère longtemps plus tard; spécial aussi le pourquoi que ca s'appelle LION; spécial aussi les cheveux de Kidman et finalement vraiment spécial de voir Faramir dans ce film :)
J'attribue à ce film la Cote