G.-B. 2016. Drame de William Oldroyd avec Florence Pugh, Christopher Fairbank, Cosmo Jarvis. Dans l'Angleterre rurale du 19e siècle, une jeune femme mal mariée commet l'irréparable afin de pouvoir vivre librement sa liaison avec un palefrenier. Adaptation austère et élégante d'un roman de Nikolai Leskov. Quelques raccourcis psychologiques. Mise en scène expressive et dépouillée. F. Pugh magistrale. (sortie en salle: 28 juillet 2017)
Dans l'Angleterre rurale du 19e siècle, une jeune femme mal mariée commet l'irréparable afin de pouvoir vivre librement sa liaison avec un palefrenier. Adaptation austère et élégante d'un roman de Nikolai Leskov. Quelques raccourcis psychologiques. Mise en scène expressive et dépouillée. F. Pugh magistrale. (sortie en salle: 28 juillet 2017)
Cette adaptation du roman de Nikolai Leskov (librement inspiré de Shakespeare) par le metteur en scène de théâtre William Oldroyd force l'admiration. Marchant dans les pas d'Andrzej Wajda et de Valeri Todorovski, qui se sont mesurés au même matériau, le cinéaste livre une oeuvre de chambre prenante, qui se distingue par son savant mélange d'austérité et d'élégance. Tirant le meilleur parti d'un budget modeste, Oldroyd exploite pleinement les décors dépouillés, les plans fixes et les silences, afin d'illustrer la solitude, l'ennui et le sentiment d'oppression de la jeune mariée. Privilégiant les bruits de la nature plutôt que la musique, employée avec parcimonie, la mise en scène introspective évoque l'univers d'Emily Brontë (WUTHERING HEIGHTS). On regrette toutefois les raccourcis psychologiques, qui rendent le personnage central par trop déroutant. Mais dans ce rôle, Florence Pugh, 19 ans, est tout simplement magistrale.
Texte : Manon Dumais
Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières
Mise en scène symétrique et qui restreint l'espace, évoquant le manque de liberté du personnage principal. Climat austère où se forge un sentiment de malaise et un certain suspense hitchcockien. Forte présence de Florence Pugh.
J'attribue à ce film la Cote