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La Jeune Fille sans mains

2016 ·
100% est d'accord avec la cote
Amputée des deux mains par son père qui l'a vendue au Diable, une jeune fille s'enfuit du moulin familial et trouve refuge auprès d'un prince.
Fable humaniste adaptée d'un conte des frères Grimm. Tableaux poétiques empruntant à l'impressionnisme et au symbolisme. Travail remarquable sur la couleur et les transparences. Animation très fluide.

L'avis de Mediafilm

Inspirée d'un conte des frères Grimm, cette fable est tour à tour poétique et sensuelle, mais toujours profondément humaniste dans son message d'amour. Elle n'en demeure pas moins parfois violente et sanglante, respectant en cela l'esprit du texte original. Cela dit, l'intérêt du film ne réside pas tant dans son intrigue, minimaliste, que dans son illustration, formidable succession de tableaux mouvants empruntant tantôt à l'impressionnisme, tantôt au symbolisme. Esquissant les formes plus qu'il ne les dessine, le réalisateur Sébastien Laudenbach, qui en est à son premier long métrage, travaille subtilement les couleurs et les transparences afin de donner de la profondeur et du relief à ses images. D'une extrême fluidité, la technique d'animation choisie, qui n'est pas sans rappeler la calligraphie japonaise, donne l'illusion que le dessin se crée sous nos yeux. Un casting vocal de haute tenue vient compléter l'enchantement.

Olivier Lefébure

Synopsis

Un jour qu'il se promène en forêt, un meunier très pauvre fait la rencontre d'un inconnu qui lui promet la richesse en échange de ce qu'il y a derrière sa maison. Comme il ne s'y trouve qu'un grand pommier, le meunier accepte la proposition, sans se douter qu'il vient de passer un marché avec le Diable. Ce dernier cherche en effet à s'emparer de la fille du pauvre homme, qui grimpait dans l'arbre ce jour-là. Tenant sa promesse, le Diable assure la fortune du meunier en faisant couler une eau d'or sur la roue de son moulin. Il refuse cependant de repartir avec la jeune fille, qu'il juge trop propre. Malgré les supplications de sa femme, le meunier oblige alors leur enfant à demeurer dans l'arbre, sans se laver. Mais rien n'y fait, les larmes de l'innocente sacrifiée ne cessant de la purifier. Mécontent, le Diable exige de l'ouvrier qu'il tranche les deux mains de sa fille. Fuyant son dangereux père, la jeune amputée croise en forêt une déesse de l'eau, qui la sauve de la noyade, puis se réfugie dans le château d'un prince. (sortie en salle le 18 août 2017)

Année

2016

Genre

Film d'animation

Durée

76 min.

Origine

France
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Bande-annonce (FR)

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Bande-annonce (EN)

Information

Genre

Film d'animation

Année

2016

Durée

76 min.

D'après l'œuvre de

Pays

France

Distribution

Cinémathèque québécoise

Récompenses

Festival du film d'animation d'Annecy, Mention du jury, 2016

Images

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