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La Chasse au collet

Can. 2016. Thriller de Steve Kerr avec Julianne Côté, Paul Doucet, Anne-Marie Cadieux. Une hygiéniste dentaire sexuellement inhibée s'immisce dans la vie du directeur d'un site internet favorisant les rencontres extraconjugales. Thriller érotique modeste, à la facture soignée. Scénario peu convaincant. Réalisation compétente, bien qu'impersonnelle. Acteurs solides dans des rôles à la limite du cliché. (sortie en salle: 21 octobre 2016)

13 ans +
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La Chasse au collet (La Chasse au collet)

13 ans + 13 ans +

Can. 2016. Thriller de Steve Kerr avec Julianne Côté, Paul Doucet, Anne-Marie Cadieux.

Une hygiéniste dentaire sexuellement inhibée s'immisce dans la vie du directeur d'un site internet favorisant les rencontres extraconjugales. Thriller érotique modeste, à la facture soignée. Scénario peu convaincant. Réalisation compétente, bien qu'impersonnelle. Acteurs solides dans des rôles à la limite du cliché. (sortie en salle: 21 octobre 2016)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Photographie :
Pays :
Distributeur :
Funfilm Distribution
Producteurs :
Hantée par un traumatisme d'enfance, Élyse, hygiéniste dentaire dans la vingtaine, est profondément troublée par l'intimité des rapports sexuels. Encore vierge, déçue par les hommes et charmée par une collègue de bureau, la technicienne, en pleine crise identitaire, entend à la radio Éric, un entrepreneur faisant la promotion d'un site internet favorisant les aventures extraconjugales. Intriguée, Élyse s'immisce peu à peu dans la vie de cet homme d'affaires, qui semble hanté par des angoisses aussi profondes que les siennes.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après COLUMBARIUM, Steve Kerr revient avec un second thriller psychologique à la facture soignée, malgré un budget toujours limité. S'inspirant d'un nouveau phénomène sur la toile, son scénario tente de mêler portrait de femme, thriller érotique et commentaire social. Mais une psychologie primaire et des problèmes narratifs (on ne comprend jamais vraiment les raisons qui poussent Élyse à harceler Éric) font que l'ensemble finit plutôt par évoquer les clichés des FATAL ATTRACTION et autres BASIC INSTINCT. Malgré les éléments vaguement polanskiens qui unissent ses deux premiers films (le huis clos étouffant du premier, la fin doublement ironique du second), et son goût prononcé pour les scènes d'hallucinations, on cherche encore la griffe d'un auteur sous les ressorts de cette oeuvre formatée, qu'on suit sans ennui ni passion. Dans des rôles potentiellement riches, mais pas très bien écrits, Julianne Côté et Paul Doucet dominent une brochette d'acteurs de talent, qui campent honorablement des personnages à la limite du cliché. (Texte rédigé en octobre 2016, dans le cadre du Festival du nouveau cinéma de Montréal)

Texte : Georges Privet

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