É.-U. 2016. Comédie de Ethan Coen, Joel Coen avec Josh Brolin, George Clooney, Alden Ehrenreich. Dans les années 1950 à Hollywood, une journée dans la vie d'un gestionnaire chargé de résoudre les problèmes des stars. Hommage affectueux au cinéma de l'âge d'or hollywoodien. Intrigue anecdotique et sans vrai tonus. Numéros d'inspiration inégale. Réalisation vive. Distribution délectable. (sortie en salle: 5 février 2016)
Dans les années 1950 à Hollywood, une journée dans la vie d'un gestionnaire chargé de résoudre les problèmes des stars. Hommage affectueux au cinéma de l'âge d'or hollywoodien. Intrigue anecdotique et sans vrai tonus. Numéros d'inspiration inégale. Réalisation vive. Distribution délectable. (sortie en salle: 5 février 2016)
Deux ans après le ludique et remarquable INSIDE LLEWYN DAVIS, Joel et Ethan Coen (FARGO, NO COUNTRY FOR OLD MEN) s'offrent une récréation avec cet hommage affectueux aux films de genre de l'époque. Au carrefour de la revue humoristique et de l'exercice de style, cette production légère et souvent très drôle cherche à mettre en lumière les lois implicites et les compromissions propres à l'écosystème hollywoodien dans les années 1950. Un écosystème différent en surface de celui d'aujourd'hui, mais guère changé au fond, laissent entendre les auteurs. L'intrigue anecdotique et sans vrai tonus (le kidnapping et son dénouement ne procurent aucun temps fort) sert avant tout à lier ensemble des numéros réalisés avec brio, mais dont le degré d'inspiration fluctue. La distribution délectable, uniformément jouissive, se prête avec enthousiasme à ce cabaret cadencé par les enjambées de l'excellent Josh Brolin.
Texte : Martin Bilodeau
Clémentine Gallot - Libération
AVE CÉSAR! revisite (...) le film choral saturé de caméos: ici, Scarlett Johansson en pin-up white trash, (...) là Alden Ehrenreich en comédien rustique de western. (...) La meilleure apparition revient à Channing Tatum, casté à contre-emploi en marin frétillant dans une comédie musicale acidulée.
Louis Guichard - Télérama
AVE CÉSAR! se disperse dans une pléthore de personnages. Il manque une tension, une dramaturgie pour les relier les uns aux autres. (...) C'est presque une comédie à sketches, une succession de parodies des différents genres de cinéma usinés à l'époque.
Justin Chang - Variety
(...) the most sublime moments in HAIL, CAESAR! occur when the behind-the-scenes machinery drops away, the films being produced become the film we’re watching, and we’re invited to lose ourselves in a state of vintage Hollywood rapture.
Isabelle Hontebeyrie - Le Journal de Montréal
AVE, CÉSAR! est un feu d’artifice divinement pétillant et intelligemment nostalgique. (...) Les 106 minutes sont un feu roulant de scènes toutes plus drôles les unes que les autres. (...) clins d’œil, plaisanteries, gags visuels, dialogues punchés, décors kitsch, tout est rondement mené par Joel et Ethan Coen.
Élie Castiel - Séquences
(...) un opus de plus dans la filmographique des Coen qui, sans passer nécessairement à l’histoire, laisse tout de même un goût exquis et affectueux de mélancolie, mais aussi d’agacement et de déception à ce qui aurait pu être une délicieuse satire d’une époque.
Bill Brownstein - The Gazette
Brolin is credible as the no-nonsense, ever-harried studio man who believes his biggest sin is his addiction to cigarettes. (...) Channing Tatum delivers as the duplicitous tap-dancing Navy man, as do (...) Scarlett Johansson as the mermaid who encounters problems mostly outside the pool.
Odile Tremblay - Le Devoir
Tous les genres sont parodiés avec jubilation dans cet hilarant, doucement révisionniste et parfois génial AVE, CÉSAR! La fratrie revisite les dessous d’un grand studio (...) avec amour éperdu du cinéma. (...) Quelques volets tombent à plat, mais les moments forts sont nombreux et délicieux.
Marc-André Lussier - La Presse
Pris séparément, tous [les] éléments constituent des moments forts. (...) Cela dit, on ressort quand même de cette projection avec l'impression que le fil du récit est (...) plutôt ténu. Un peu comme si, dans tout ce foisonnement, les Coen n'avaient pas trop su comment boucler leur boucle.