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Après la tempête (Umi yori mo mada fukaku)

Jap. 2016. Drame de Hirokazu Kore-eda avec Hiroshi Abe, Yoko Maki, Taiyo Yoshizawa. À Tokyo, un écrivain raté, mauvais père et parieur invétéré, tente un ultime rapprochement avec son ex-femme et son fils alors qu'un typhon menace de frapper la ville. Ode tendre et mélancolique à la vie de famille. Scénario riche, d'une simplicité trompeuse. Réalisation discrète et sensible. Interprétation tout en nuances. (sortie en salle: 5 mai 2017)

Général
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Après la tempête (Umi yori mo mada fukaku)

Général Général

Jap. 2016. Drame de Hirokazu Kore-eda avec Hiroshi Abe, Yoko Maki, Taiyo Yoshizawa.

À Tokyo, un écrivain raté, mauvais père et parieur invétéré, tente un ultime rapprochement avec son ex-femme et son fils alors qu'un typhon menace de frapper la ville. Ode tendre et mélancolique à la vie de famille. Scénario riche, d'une simplicité trompeuse. Réalisation discrète et sensible. Interprétation tout en nuances. (sortie en salle: 5 mai 2017)

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Quinze ans après un début de carrière prometteur, Ryota est un écrivain en panne sèche qui va de désillusions en désillusions. Prétendant faire de la recherche pour un livre, il travaille temporairement comme détective privé, puis va régulièrement perdre son salaire aux courses. Profitant honteusement de sa mère - qui reconnaît chez lui tous les défauts de son père -, Ryota en est rendu à ne plus pouvoir payer la pension alimentaire de son fils. Afin de regagner la confiance des siens, il tente un ultime rapprochement avec son ex-femme et son garçon, au moment où un typhon - le 23e de l'année - menace de s'abattre sur Tokyo.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Malgré la tempête qui lui donne son titre, ce nouvel opus de Hirokazu Kore-eda (NOBODY KNOWS, TEL PÈRE, TEL FILS) est sans doute l'un de ses plus discrets et subtils. Méditation aigre-douce sur les rêves oubliés et les aléas de la vie, ce mélo tendre, à la simplicité trompeuse, repose sur une réalisation sensible, qui sait habilement mettre en relief la beauté des choses. Filmant ses personnages avec empathie et sans jugement, l'auteur raconte le monde avec humour et nuances, à la manière d'une fable mélancolique où chacun (comme dirait Renoir) a ses raisons. À commencer par le protagoniste, auquel Hiroshi Abe prête magnifiquement sa silhouette de grand pantin désarticulé. L'interprétation de ce dernier est du reste à l'image du film: si subtile qu'on risque de ne pas en admirer la finesse. Reste la force tranquille d'une ode à la famille, célébrant les forces qui peuvent la souder au moment où tout menace de la détruire. (Texte rédigé en octobre 2016, dans le cadre du Festival du nouveau cinéma de Montréal)

Texte : Georges Privet

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