L'avis de Mediafilm

À mi-chemin entre l'autoparodie et la peinture à numéros, ce énième calque de FATAL ATTRACTION décline par le menu les poncifs du genre. Rien n'y manque, de la disparition "mystérieuse" de l'adorable chat de l'héroïne à l'apparition "surprise" du meurtrier au moment où elle va prendre une douche. David M. Rosenthal (A SINGLE SHOT) orchestre le tout sur le pilote automatique, prêtant à l'ensemble l'air ronronnant d'un téléfilm de série B, qui se serait échappé de la chaîne Lifetime pour trouver malencontreusement le chemin du grand écran. Seule originalité du projet: le casting de trois acteurs afro-américains dans les rôles principaux, qui permet aux auteurs de jouer parfois sur les stéréotypes raciaux du cinéma américain. Du reste, seuls les acteurs parviennent à nous surprendre dans ce film bien de son temps, qui prône à la fois les vertus de l'autodéfense armée et du mariage à l'ancienne.

Georges Privet