É.-U. 2015. Drame historique de Tom McCarthy avec Michael Keaton, Mark Ruffalo, Rachel McAdams. En 2001, une équipe de journalistes du Boston Globe révèle au grand jour les manoeuvres de l'archidiocèse de la ville pour protéger plus de 80 prêtres pédophiles. Hommage senti au journalisme d'enquête. Charge mesurée contre l'Église en tant qu'institution politique. Dialogues abondants et vrais. Mise en scène fébrile et expressive. Distribution impeccable. (sortie en salle: 20 novembre 2015)
En 2001, une équipe de journalistes du Boston Globe révèle au grand jour les manoeuvres de l'archidiocèse de la ville pour protéger plus de 80 prêtres pédophiles. Hommage senti au journalisme d'enquête. Charge mesurée contre l'Église en tant qu'institution politique. Dialogues abondants et vrais. Mise en scène fébrile et expressive. Distribution impeccable. (sortie en salle: 20 novembre 2015)
THE STATION AGENT et WIN WIN étaient les oeuvres intimistes d'un cinéaste qui s'intéresse aux héros du quotidien en quête de leur vérité. Bien que l'angle d'approche de SPOTLIGHT soit nettement plus large, ce nouveau film de Tom McCarthy s'inscrit dans la continuité en racontant au jour le jour l'enquête des héros d'un quotidien. Minimalement définis, complémentaires sans être archétypés, admirablement interprétés par une distribution cinq étoiles, ces personnages forment le choeur d'une institution (la presse écrite) qui constitue le vrai personnage du film. À l'heure de la convergence, du web et de l'information continue, McCarthy nous ramène dans un passé récent mais déjà lointain, où les valeurs cardinales du journalisme (le doute et la patience) s'accompagnaient de l'odeur du papier. Par ailleurs, la charge contre l'Église apparaît mesurée, McCarthy visant avant tout la dimension politique de l'institution, protégée par le silence des uns et la lâcheté des autres. L'ensemble à hauteur d'homme est propulsé par des dialogues abondants et vrais, ainsi que par une mise en scène fébrile, sur le qui-vive, expressive sans être ostentatoire.
Texte : Martin Bilodeau
Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières
Pas le plus «cinématographique» des films oscarisés, mais c'est un drame juste et qui était nécessaire de faire, et il a été fait avec intelligence, sans sensationnalisme.
J'attribue à ce film la Cote
Éric Moreault - Le Soleil
Le scénario de McCarthy et de Josh Singer aurait facilement pu s'égarer ou mener une charge à fond de train contre les agresseurs et l'Église catholique. Il préfère laisser le soin au spectateur de s'indigner. (...) SPOTLIGHT compte (...) sur une distribution hors pair pour incarner les scribes.
Isabelle Hontebeyrie - Le Journal de Montréal
Justin Chang - Variety
(...) this measured and meticulous ensemble drama sifts through a daunting pile of evidence to expose not just the Church’s horrific cycles of abuse and concealment, but also its uniquely privileged position in a society that failed its victims at myriad personal, spiritual and institutional levels.
François Lévesque - Le Devoir
En 2002, le (...) Boston Globe publia (...) un article incendiaire prouvant (...) que les autorités religieuses locales avaient [protégé] ses prêtres pédophiles. (..) [SPOTLIGHT revient sur] ce déboulonnage institutionnel (...) avec une rigueur toute journalistique et un sens du récit tout hollywoodien.
André Duchesne - La Presse
(...) SPOTLIGHT [est un] film d'une intensité inouïe. (...) Inouïe parce que le scénario, brillant, serré, est d'une grande intelligence dans sa montée en puissance. Et inouïe parce que tous les acteurs, menés par un Mark Ruffalo dans une forme d'enfer, portent ce film avec beaucoup de justesse.
Par : Alexis Laperle, Sherbrooke
Je pourrais écrire longtemps sur ce film pour dire pourquoi il n'aurait pas dû gagner le meilleur film aux oscars. THE SOCIAL NETWORK était excellent et c'était une histoire vraie mais Spotlight n'avait rien de très spécial à nous offrir à part que c'est une histoire dramtique. C'était bon. Les dialogues étaient bons mais au sinon tout était banal. La réalisation entre autre. Les performances de ces excellents acteurs étaient sans éclats. Il y a juste Mark Ruffalo qui était vraiment bon.
J'attribue à ce film la Cote