Fr. 2015. Comédie dramatique de Benoît Delépine, Gustave Kervern avec Gérard Depardieu, Benoît Poelvoorde, Vincent Lacoste. Afin de se rapprocher de son fils, qu'il espère bientôt voir prendre sa relève, un vieux fermier visite avec lui différentes régions viticoles de France. Road-movie doux-amer, inoculé de folie belge. Débordements absurdes parfois forcés. Réalisation intimiste, faussement improvisée. Direction d'acteurs précise et généreuse. (sortie en salle: 9 septembre 2016)
Général (déconseillé aux jeunes enfants) Fr. 2015. Comédie dramatique de Benoît Delépine, Gustave Kervern avec Gérard Depardieu, Benoît Poelvoorde, Vincent Lacoste.
Afin de se rapprocher de son fils, qu'il espère bientôt voir prendre sa relève, un vieux fermier visite avec lui différentes régions viticoles de France. Road-movie doux-amer, inoculé de folie belge. Débordements absurdes parfois forcés. Réalisation intimiste, faussement improvisée. Direction d'acteurs précise et généreuse. (sortie en salle: 9 septembre 2016)
Jean-Claude Raspiengeas - La Croix
(...) l’argument de cette pochade éthylique est faiblard. (...) Le duo Delépine-Kervern (...) nous avait habitués à mieux. (...) [Ils] s’en remettent au tandem Depardieu-Poelvoorde. L’un se laisse glisser, en roue libre, sur sa pente peinarde; l’autre aligne les numéros pathétiques de pochtron, censés faire marrer.
Jacques Mandelbaum - Le Monde
SAINT AMOUR est (...) la rencontre de deux influences majeures. LES VALSEUSES (Bertrand Blier) pour le tandem Depardieu-Poelvoorde. (...) BROKEN FLOWERS (Jim Jarmush) pour le personnage interprété par Vincent Lacoste. (...) Réminiscences fort honorables, mais un tantinet écrasantes.
Jérémie Couston - Télérama
Comme dans MAMMUTH, la vie et l'âme de Depardieu s'invitent dans le voyage et font vibrer une corde sensible dans le monde viril et potache des cinéastes. (...) Ode aux femmes et aux sorties de route, SAINT AMOUR prend, avec son dénouement, des airs de comédie à la Bertrand Blier.
Gustave Kervern - Le Journal du dimanche
"Gérard et Benoît sont tellement populaires que tous les gars des stands [au Salon de l'agriculture] les sollicitaient. On n'a eu que deux jours et demi pour vingt minutes de film. C'était dantesque. On les cachait derrière un pilier et on les lançait dans la foule comme dans la fosse aux lions. Il y avait deux caméras. On faisait une prise et les gens les reconnaissaient tout de suite. (...) c'était [l']émeute."
Danielle Attali - Le Journal du dimanche
Parfois maladroit, notamment avec ses images de quasi-documentaire, prises à l'arrache au Salon de l'agriculture, SAINT AMOUR, en plus d'être drôle, se déguste quand même comme un grand cru. Il y bat une belle humanité. Et s'il est ici question de pinard, c'est pour mieux parler d'amour.
Antoine Duplan - Le Temps
Ce road movie bien arrosé est ponctué de rencontres (surtout féminines) et de gags tragi-comiques liés à l’absurdité du monde. Les réalisateurs réussissent comme personne le cocktail de gros rouge qui tache et de lait de la tendresse.
Pascal Mérigeau - L'Express
(...) Delépine et Kervern continuent de faire souffler sur le cinéma français un vent de fraîcheur qui tranche et qui taille. Alors, peu importe si, par instants, leur SAINT AMOUR sent vaguement le bouchon, leur cinéma a du cœur, des tripes et de la cuisse.
Chef-d'oeuvre
Remarquable
Très bon
Bon
Moyen
Pauvre
Minable
