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Malgré la nuit

18
2015
100% est d'accord avec la cote
Tandis qu'il recherche à Paris une prostituée dont il est épris, un musicien anglais croise une infirmière tourmentée et une chanteuse aux prises avec un père puissant et surprotecteur.
Récit tour à tour tendre et glauque. Traitement cryptique et plutôt complaisant. Mise en scène très stylisée. Musique prenante. A. Labed bouleversante.

L'avis de Mediafilm

Le réalisateur de SOMBRE, LA VIE NOUVELLE et UN LAC (inédit en salles au Québec) poursuit dans la veine expérimentale et sensorielle avec ce drame sentimental atypique, tour à tour tendre et glauque. Le manque de profondeur de l'intrigue est en partie masqué par un traitement cryptique, les pièces du puzzle narratif ne s'assemblant qu'au dénouement, d'une grande force dramatique. Fidèle à sa signature visuelle, Grandrieux agence des gros plans de visage envoûtants, quasi abstraits, avec des effets sonores très travaillés et une musique prenante. Malgré son caractère onirique, hypnotique, ce film très personnel, coproduit avec le Québec, apparaît toutefois complaisante, tant dans son illustration répétitive de l'acte sexuel, consenti ou non, que dans sa durée excessive (deux heures trente au compteur). Si Kristian Marr manque de charisme, Ariane Labed (ALPS, FIDELIO - L'ODYSSÉE D'ALICE) est pour sa part très expressive et bouleversante dans le rôle de la triste et attachante Hélène. (Texte rédigé en octobre 2015, dans le cadre du Festival du nouveau cinéma de Montréal)

Louis-Paul Rioux

Synopsis

Tandis qu'il recherche à Paris la prostituée Madeleine, dont il est follement amoureux, le musicien anglais Lenz croise Hélène, infirmière tourmentée qui se prostitue également, et la chanteuse Lena, aux prises avec un père puissant et surprotecteur.

Année

2015

Genre

Drame sentimental

Durée

150 min.

Origine

France

Bande-annonce (FR)

Information