(...) [le] contraste entre deux personnalités très opposées, (...) c’est ce qui constitue la part la plus sympathique du projet. Mais il faut bien reconnaître que le récit demeure assez anecdotique, ne creusant jamais très loin les lignes de failles qui se présentent à lui.

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C'est un épatant récit d'apprentissage. La réalisatrice franco-suisse y croque avec brio un certain milieu ciné­matographique cloisonné. (...) Mais ce qu'elle réussit le mieux, c'est la peinture tendre et légèrement acide d'un tournage fauché aux silhouettes croquignolettes.

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Par amitié pour Quivrin, décédé (...) en 2009, Léa Fazer a porté son scénario à l'écran. Sa mise en scène, loin d'être exceptionnelle, est cependant assez intelligente pour traiter son sujet sans ironie. (...) Un film joliment attachant.

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Tour à tour nimbé d’une fraîcheur potache (...) ou d’une poésie exquise, cette œuvre toujours plus délicieuse à mesure qu’elle avance, dit beaucoup sur l’éveil d’un être à lui-même et à un univers poétique auquel il n’avait pas encore eu accès.

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