Aust. 2015. Aventures de George Miller avec Charlize Theron, Tom Hardy, Nicholas Hoult. Dans un monde post-apocalyptique, un ex-policier de la route forge une alliance avec une aventurière, qui a kidnappé les cinq épouses d'un despote cruel, vieux et laid. Quatrième épisode survitaminé d'une série iconique. Récit de rédemption classique, aux tonalités féministes. Cascades spectaculaires et extravagantes. T. Hardy solide. C. Theron robuste. (sortie en salle: 15 mai 2015)
Dans un monde post-apocalyptique, un ex-policier de la route forge une alliance avec une aventurière, qui a kidnappé les cinq épouses d'un despote cruel, vieux et laid. Quatrième épisode survitaminé d'une série iconique. Récit de rédemption classique, aux tonalités féministes. Cascades spectaculaires et extravagantes. T. Hardy solide. C. Theron robuste. (sortie en salle: 15 mai 2015)
Trente ans après MAD MAX BEYOND THUNDERDOME, George Miller revient dans une forme olympique avec ce quatrième épisode de sa série iconique. Revenant aux fondamentaux du deuxième opus, THE ROAD WARRIOR, le réalisateur de 70 ans convie le spectateur à une succession quasi ininterrompue de poursuites hypervitaminées et ultraviolentes, farcies de cascades spectaculaires et extravagantes, filmées sans trucages numériques. Signées John Bailey (THE ENGLISH PATIENT, COLD MOUNTAIN), les images admirablement composées passent d'un orangé intense au cours des scènes diurnes à un bleu acier envoûtant dans les séquences nocturnes. L'action est en outre rythmée par la partition électrisante, percutante de Junkie XL. Affublé en première partie d'un masque semblable à celui qu'il arborait dans THE DARK KNIGHT RISES, Tom Hardy succède avec panache à Mel Gibson. Mais Charlize Theron, robuste et émouvante, lui dame le pion dans un rôle plus étoffé, qui confère à cet épisode une tonalité nettement féministe. En combattant kamikaze voué à connaître la rédemption grâce à un acte héroïque inspiré par l'amour, Nicholas Hoult est également très touchant.
Texte : Louis-Paul Rioux
Par : Alexis Laperle, Sherbrooke
Un nouveau classique. Photographie exceptionnelle. Action grandiose. Musique prenante.
J'attribue à ce film la Cote
Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières
Un film d'action pur et peu commun! Même si l'intrigue est mince, FURY ROAD contient des aspects délirants, bizarres et inventifs qui font honneur à la série. C'est une longue course-poursuite époustouflante et viscérale réalisée par un George Miller en pleine possession de ses moyens!
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Élie Castiel - Séquences
(...) derrière tous ces effets tonitruants mis en évidence par la musique énervée et omniprésente de Junkie XL (Tom Holkenborg), le nouvel opus millerien ne livre pas tout à fait la marchandise sur le plan du discours sociopolitique, éclipsé sans doute par un visuel trop appuyé.
Étienne Sorin - Le Figaro
Gigantesque course-poursuite dans les déserts de Namibie, le voyage n'est jamais monotone. Les fans verront en MAD MAX FURY ROAD un remake du deuxième épisode, jusqu'ici le meilleur de la série, à cette différence près qu'ici le billet est aller-retour et non plus aller simple.
Robbie Collin - The Telegraph
Furiosa is one of the toughest, most resilient action heroes in years, with (...) a steely gaze that sees more on the way. Like Sigourney Weaver's Ripley in the ALIEN films, the character is informed by her sex but not defined by it, and Theron superbly embodies her stoicism, nerve and resolve.
Antoine Duplan - Le Temps
Implacable film d’action (au moins 80 minutes de castagne motorisée), FURY ROAD s’appuie sur un scénario minimal et linéaire. (...) Il reste quelques bonnes répliques, (...) des images renouant avec une esthétique de pulp magazine (les pin-up dans le désert), une superbe tempête de sable.
Todd McCarthy - The Hollywood Reporter
The difference between this and [James] Bond and many other such durable series is that it's so palpably the product of one man's imagination, a man who also possesses the skill, discipline and energy to put it all up on the screen so convincingly.
Nicolas Schaller - Le Nouvel Observateur
George Miller avait tout à perdre à ressusciter Mad Max et son monde post-apocalyptique. (...) Verdict: le cinéaste revisite habilement la mythologie qu’il a créée et signe un reboot de bruit et de fureur diablement jouissif. La maestria de sa mise en scène prouve qu’à 70 ans il en a toujours sous le capot.
Justin Chang - Variety
The magnificence of the below-the-line contributions can hardly be overstated, particularly the outrageously acrobatic fight choreography and the seamless visual-effects work, all lensed by d.p. John Seale in dynamic, enveloping widescreen images.
Frédéric Strauss - Télérama
Inventif et ludique, le spectacle est un cocktail: du western à LAWRENCE D'ARABIE, du DUEL de Spielberg aux héroïnes d’Enki Bilal. (...) Ce cinéma amoureux de tous les imaginaires a plus de charme et de caractère que bien des blockbusters. C’est un vrai trip halluciné, qui tient la route.
Jacky Goldberg - Les Inrockuptibles
À 70 ans, le fringant George Miller livre un film d’une vitalité folle, un film aussi intense et spectaculaire que les meilleurs blockbusters contemporains, (...) et en même temps parfaitement personnel: c’est-à-dire old school, matérialiste, politiquement affuté.
Phalène de La Valette - Le Point
(...) Miller ne voulait pas d'un film nostalgique. Résolument contemporain (et diablement féministe!), ce quatrième épisode pourrait en réalité se suffire à lui seul. Et c'est là tout le génie du maître australien: au lieu de réinventer son oeuvre, inventer du nouveau cinéma.
Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières
Relecture féministe, endiablée et quasi-baroque de MAD MAX: ROAD WARRIOR. Intrigue mince mais aux idées délirantes, bizarres ou inventives. Mise en scène viscérale aux poursuites et cascades aussi époustouflantes qu'anthologiques. Musique prenante. Distribution solide.
J'attribue à ce film la Cote