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Le Programme (The Program)

G.-B. 2015. Drame biographique de Stephen Frears avec Ben Foster, Chris O'Dowd, Guillaume Canet. Sur la foi du témoignage d'un ancien coéquipier, le cycliste américain Lance Armstrong, sept fois vainqueur du Tour de France, est accusé de dopage par un journaliste britannique. Portrait à charge du champion déchu. Mythe de l'Amérique des vainqueurs mis à mal. Réalisation efficace, quoique versant dans l'esthétique publicitaire. Performance saisissante et complexe de B. Foster. (sortie en salle: 18 mars 2016)

Général
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Le Programme (The Program)

Général Général

G.-B. 2015. Drame biographique de Stephen Frears avec Ben Foster, Chris O'Dowd, Guillaume Canet.

Sur la foi du témoignage d'un ancien coéquipier, le cycliste américain Lance Armstrong, sept fois vainqueur du Tour de France, est accusé de dopage par un journaliste britannique. Portrait à charge du champion déchu. Mythe de l'Amérique des vainqueurs mis à mal. Réalisation efficace, quoique versant dans l'esthétique publicitaire. Performance saisissante et complexe de B. Foster. (sortie en salle: 18 mars 2016)

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
John Hodge
D'après le livre de David Walsh
Photographie :
Musique :
Montage :
En 1993, le cycliste américain Lance Armstrong apprend du médecin italien Michele Ferrari que la prise d'EPO - une hormone synthétique qui stimule la formation et la croissance des globules rouges - pourrait améliorer ses performances. En 1995, ce produit illicite l'a transformé en champion mondial. La même année, Armstrong, atteint d'un cancer des testicules, se retire temporairement de la compétition. À son retour dans le circuit, le docteur Ferrari monte pour lui un programme de dopage sophistiqué. De sorte qu'en 1998, au sein de l'équipe US Postal, l'Américain remporte une éclatante victoire au prestigieux Tour de France, exploit qu'il répète sept années de suite. Mais les triomphes de l'athlète, ami des stars et créateur d'une fondation vouée à la recherche sur le cancer, éveillent les soupçons du journaliste sportif David Walsh. Fort du témoignage de Floyd Landis, ancien coéquipier reconnu coupable de dopage, Walsh dévoile au monde entier la vérité derrière les victoires d'Armstrong.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Adaptation du livre du Britannique David Walsh, ce portrait à charge d'Armstrong semble être l'oeuvre d'un amoureux transi qui s'est senti trahi et abandonné par son idole. En plus de dépeindre le champion déchu comme un être manipulateur, menteur et mégalomane, le scénario, signé John Hodge (TRAINSPOTTING, TRANCE), déboulonne sans ménagement le mythe de l'Amérique des vainqueurs, prête aux pires tactiques d'intimidation pour réussir. Cependant, les ellipses abruptes donnent l'impression de survoler au lieu d'approfondir les étapes de cette odyssée sportive et humaine aux allures de mythe moderne. Dans le même ordre d'idées, la réalisation de Stephen Frears (THE QUEEN, PHILOMENA), bien qu'efficace, s'égare par moments dans l'esthétique publicitaire. Le principal atout du film reste la performance saisissante et nuancée de Ben Foster (LIBERTY HEIGHTS, THE MESSENGER). Celui-ci campe en effet un Lance Armstrong riche et complexe, aussi antipathique que séduisant, aussi vil que charismatique.

Texte : Helen Faradji

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