Fr. 2015. Film d'animation de Mark Osborne . Dans un monde totalement régi par la rationalité économique, une petite fille est initiée par son excentrique voisin à l'histoire du "Petit Prince" et à son art de vivre. Adaptation soignée, ludique et profonde du conte de Saint-Exupéry. Récit périphérique plus banal, démonstratif et mièvre. Utilisation audacieuse de la "stop-motion". Animation 3D moins originale. (sortie en salle: 12 février 2016)
Dans un monde totalement régi par la rationalité économique, une petite fille est initiée par son excentrique voisin à l'histoire du "Petit Prince" et à son art de vivre. Adaptation soignée, ludique et profonde du conte de Saint-Exupéry. Récit périphérique plus banal, démonstratif et mièvre. Utilisation audacieuse de la "stop-motion". Animation 3D moins originale. (sortie en salle: 12 février 2016)
Mark Osborne (KUNG FU PANDA) signe une adaptation très soignée du célèbre conte philosophique de Saint-Exupéry. Pour illustrer en accéléré le récit original, le réalisateur utilise avec bonheur le procédé du "stop-motion", produisant une animation audacieuse et texturée. C'est également durant ces séquences, ou plus largement jusqu'à l'hospitalisation de l'aviateur, que le film éblouit par son mélange de ludisme et de profondeur. La suite est toutefois moins brillante, alors que le scénario, malgré la bonne idée de confronter l'héroïne aux personnages rencontrés par le Petit Prince, déraille dans la banalité et la mièvrerie. L'animation 3D se fait alors moins originale, bien que compétente. On regrettera également que la critique du totalitarisme et du conformisme tourne ultimement à l'éloge de l'inconséquence. (Texte rédigé en mai 2015, dans le cadre du Festival de Cannes)
Texte : Jonathan Guilbault
Barbara Théate - Le Journal du dimanche
Le film convoque avec délicatesse et respect tous les personnages du livre; et c’est une imagerie à l’ancienne, un peu comme du papier froissé en écho aux illustrations originales, (...) que Mark Osborne a choisi pour les figurer, tranchant ainsi avec l’esthétique (...) choisie pour l’univers de la petite fille.
Antoine Duplan - Le Temps
Réalisée dans une image de synthèse 3D tout à fait lisse et professionnelle, l’histoire dans laquelle est enchâssée celle du Petit Prince est supportable, même si (...) le réalisateur tire à la ligne avec de vaines anecdotes et des instants de fausse poésie, vraie mièvrerie comme l’apparition du papillon bleu…
Pierre Murat - Télérama
Si certains moments sont vraiment très beaux, d'autres sont carrément hideux. Mais peu importe. Ce qui gêne, c'est cette masse de talents (tout ce que l'animation internationale compte de mieux) réunis pour une variation contestable qui devient, assez vite, une trahison.
Stéphane Dreyfus - La Croix
(...) le conte universel de «Saint-Ex» est mis en scène avec (...) délicatesse: les personnages (...) sont animés image par image, dans un bel hommage au dépouillement des illustrations d’origine. Mais cette poésie visuelle contraste avec les images de synthèse assez banales de la trame principale du film.
Clément Ghys - Libération
Les enfants sont-ils des abrutis? (...) force est de constater que certains producteurs de cinéma pensent que oui et, qu’outre l’absence de cerveau, ils leur prêtent aussi d’être dépourvus d’yeux. Dernier avatar de cette crétinerie, LE PETIT PRINCE d'Osborne, plate adaptation du best-seller de Saint-Exupéry.
Philippe Lagouche - La Voix du Nord
Cette pertinente relecture (...) permet d’apposer deux lignes narratives, l’une traditionnelle en 3D (manquant cruellement de luminosité), l’autre dite en stop motion restituant délicatement (et joliment) les aquarelles de Saint-Exupéry.
Franck Nouchi - Le Monde
(...) il y a quelques jolis moments - en particulier lorsque le film met en scène le conte lui-même - qui devraient satisfaire le plus grand nombre. (...) Pour autant, il n’est pas certain que la superposition des trois histoires rende justice au conte de Saint-Exupéry.
Fr. 2022. Drame de Frédéric Tellier avec Gilles Lellouche, Pierre Niney, Emmanuelle Bercot. Classement: .
En France, un avocat spécialisé en droit environnemental et une militante écologiste se battent chacun de leur côté pour faire interdire un pesticide mortel, dont les avantages économiques sont âprement défendues par un lobbyiste influent.