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Le Nouveau

Fr. 2015. Comédie de Rudi Rosenberg avec Réphaël Ghrenassia, Joshua Raccah, Guillaume Cloud-Roussel. Alors qu'il peine à se faire des amis dans sa nouvelle école secondaire à Paris, un préadolescent timide connait son premier émoi amoureux. Chronique tantôt douce, tantôt un peu amère des "années collège". Récit convenu mais juste. Réalisation délicate à hauteur d'enfant. Interprétation souvent touchante de R. Ghrenassia.

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Le Nouveau (Le Nouveau)

Fr. 2015. Comédie de Rudi Rosenberg avec Réphaël Ghrenassia, Joshua Raccah, Guillaume Cloud-Roussel.

Alors qu'il peine à se faire des amis dans sa nouvelle école secondaire à Paris, un préadolescent timide connait son premier émoi amoureux. Chronique tantôt douce, tantôt un peu amère des "années collège". Récit convenu mais juste. Réalisation délicate à hauteur d'enfant. Interprétation souvent touchante de R. Ghrenassia.

À Paris depuis peu, Benoît peine à se faire des amis dans sa nouvelle école secondaire à cause de sa timidité. Et sa première tentative, maladroite, à l'aide d'une boîte de chocolat, vire au fiasco avec les filles, mais attire l'attention de Charles et de ses copains, qui vont vite se révéler des perturbateurs et des intimidateurs. Néanmoins, Benoît réussit à aborder Johanna, une élève étrangère qui maîtrise mal le français et dont personne ne veut dans son équipe pour un exposé. L'amitié naissante entre les deux préadolescents va peu à peu se transformer chez Benoît en amour, sentiment hélas non partagé par Johanna. Pour ne rien arranger, sur les conseils de son oncle, le jeune garçon profite de l'absence de ses parents un week-end pour organiser une fête chez lui, mais seulement trois élèves répondent à l'invitation...

L’AVIS DE MEDIAFILM

Tantôt douce, tantôt un peu amère, mais très souvent drôle, cette chronique des "années collège" d'un jeune garçon s'avère des plus sympathiques et ce, même si l'intrigue très convenue n'apporte rien de bien neuf au genre du récit d'apprentissage. Tout le charme du film vient de fait de la justesse des sentiments décrits et de leur fraîcheur. Filmée à hauteur d'enfant, dans un monde presque sans adulte, hormis l'oncle adulescent et quelques professeurs dépassés, la réalisation délicate de Rudi Rosenberg fait la part belle aux jeunes comédiens. Parmi eux, on retrouve Géraldine Martineau qui reprend ici le rôle qu'elle tenait dans "Aglaée", le second court métrage de Rosenberg, qui a clairement servi de base au long. Tout en sourire et gaucherie, Réphaël Ghrenassia restitue à merveille les hésitations et maladresses d'un jeune garçon à cheval entre l'enfance et l'adolescence.

Texte : Olivier Lefébure

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