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Le Cavalier de coupe (Knight of Cups)

É.-U. 2015. Drame psychologique de Terrence Malick avec Christian Bale, Natalie Portman, Cate Blanchett. Un acteur de Hollywood, à qui la fortune sourit, contemple le vide de son existence. Récit méditatif plutôt artificiel. Réalisation savante au service d'un propos guère éclairant. Jeu somnambulesque de C. Bale. (sortie en salle: 18 mars 2016)

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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Le Cavalier de coupe (Knight of Cups)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

É.-U. 2015. Drame psychologique de Terrence Malick avec Christian Bale, Natalie Portman, Cate Blanchett.

Un acteur de Hollywood, à qui la fortune sourit, contemple le vide de son existence. Récit méditatif plutôt artificiel. Réalisation savante au service d'un propos guère éclairant. Jeu somnambulesque de C. Bale. (sortie en salle: 18 mars 2016)

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Rick est un acteur de Hollywood beau et charismatique, à qui la fortune sourit. Mais son existence est un ballet fastidieux de querelles familiales, d'histoires d'amour abruptement interrompues et de rencontres sans lendemain. D'une part, il se pose en arbitre dans le conflit sans fin entre son frère cadet toxicomane et leur père intransigeant. D'autre part, ses relations amoureuses passionnées avec Nancy, une chirurgienne, et avec Elizabeth, une actrice, ont mené à l'impasse. Plus superficielle, sa liaison avec une top-modèle a aussi fait long feu, pour laisser place à des aventures d'une nuit avec des femmes jeunes, belles, ambitieuses, toujours prêtes à monter dans le lit d'une star. Hanté par les souvenirs d'un passé marqué par l'éphémère, Rick tente de trouver un sens à sa vie présente.

L’AVIS DE MEDIAFILM

L'autobiographique TREE OF LIFE avait marqué pour Terrence Malick (DAYS OF HEAVEN, THE THIN RED LINE) l'apothéose d'une expérience narrative et formelle très personnelle, dont il semble malheureusement aujourd'hui prisonnier. En faisait foi son récent TO THE WONDER, et plus encore maintenant KNIGHT OF CUPS. Ici encore, des voix off méditatives aux chuchotements douloureux se posent sur un collage stroboscopique d'images digressives, auxquels le grand chef-opérateur Emmanuel Lubezki (GRAVITY, BIRDMAN) donne l'allure de home movies haut de gamme. Le récit mou et sans intrigue est divisé en chapitres nommés par des lames du Tarot et placés sous le signe de l'eau (pluie, mer, piscine). L'ensemble savamment abstrait n'en demeure pas moins artificiel et contraint, l'illustration par le cinéaste du vide existentiel d'un acteur de Hollywood, sorte de Peer Gynt moderne (avec la suite entêtante de Grieg en leitmotiv), n'ayant rien d'urgent ou d'éclairant. Un sentiment que le jeu somnambulesque de Christian Bale renforce. L'éclatante Cate Blanchett, qui apparaît dans un segment au mitan du film, ravive pour un instant ce magma dormant. (Texte rédigé en février 2015, dans le cadre du Festival de Berlin)

Texte : Martin Bilodeau

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