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La Terre et l'ombre (La Tierra y la sombra)

Lundi 29 Avril à 22:30 | TFO

Col. 2015. Drame de César Acevedo avec Haimer Leal, Marleyda Soto, Hilda Ruiz. Après dix-sept ans d'absence, un paysan rend visite à sa famille, exploitée dans les plantations de canne à sucre, afin de revoir son fils gravement malade. Oeuvre élégiaque, d'une grande beauté formelle. Portrait familial poignant. Plans-séquences finement composés. Actrices émouvantes aux côtés de non-professionnels au jeu naturel. (sortie en salle: 28 août 2015)

Général
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La Terre et l'ombre (La Tierra y la sombra)

Général Général

Col. 2015. Drame de César Acevedo avec Haimer Leal, Marleyda Soto, Hilda Ruiz.

Après dix-sept ans d'absence, un paysan rend visite à sa famille, exploitée dans les plantations de canne à sucre, afin de revoir son fils gravement malade. Oeuvre élégiaque, d'une grande beauté formelle. Portrait familial poignant. Plans-séquences finement composés. Actrices émouvantes aux côtés de non-professionnels au jeu naturel. (sortie en salle: 28 août 2015)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Photographie :
Pays :
Distributeur :
K-Films Amérique
Récompenses
Après dix-sept ans d'absence, Alfonso revient à la maison, pour être au chevet de son fils Gerado, rendu gravement malade par la fumée que génère l'embrasement quotidien des champs de canne à sucre entourant la modeste propriété. Reçu froidement par son épouse Alicia, l'ex-paysan est en revanche accueilli à bras ouverts par sa bru Esperanza et son petit-fils Manuel, qu'il n'avait jamais rencontrés. Pendant qu'Alfonso s'occupe du garçon avec lequel il noue une belle complicité, Alicia et Esperanza s'éreintent dans les plantations voisines, où les employés, frustrés de ne pas être régulièrement payés, menacent de faire la grève. Malgré ces conditions misérables, Alicia refuse de quitter son coin de pays, et Gerado ne peut se résoudre à l'abandonner, comme son père l'a fait jadis. Au grand dam d'Esperanza, qui s'inquiète pour l'avenir de sa petite famille.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Portrait poignant d'une famille pauvre tiraillée entre tradition et modernité, LA TERRE ET L'OMBRE a valu à César Acevedo la Caméra d'or au Festival de Cannes 2015. S'inspirant librement de ses expériences avec ses parents, le jeune réalisateur colombien a composé une ode élégiaque à un mode de vie en voie de disparition, qui se distingue par sa profonde humanité et sa grande beauté formelle. Privilégiant les plans-séquences très étudiés, souvent fixes, Acevedo oppose à la pénombre de la chambre du malade, où aucune cendre volatile ne doit pénétrer, la lumière éclatante du soleil qui surplombe d'immenses champs de canne à sucre, où s'échinent des paysans dépossédés. Tandis qu'au dénouement, ce sont l'eau et le feu qui s'opposent, dans des images d'une grande force symbolique. Ce récit d'une rédemption annoncée, à la fois triste et gorgé d'espoir, est défendu par deux comédiennes fort émouvantes, face à des non-professionnels au jeu sobre et naturel, issus de trois générations différentes.

Texte : Louis-Paul Rioux

Revue de presse

Dans une atmosphère suffocante de fin du monde

Ici, le pessimisme de l’existence ne se confond pas avec la misanthropie. Au contraire, le metteur en scène aime ces êtres et il sait soutirer le meilleur d’eux - autant des amateurs que des professionnels. (...) [Même] s’il y a une abondance de symboles, (...) il n’y a rien pour entacher ce film universel.

Terre et l'ombre, La César Acevedo

Les Dépossédés

Avec LA TERRE ET L'OMBRE, (...) le colombien César Acevedo signe un premier long métrage d’une noblesse absolue, renouant avec une tradition chère au cinéma latino-américain, le recours à la métaphore pour conter le chemin sinueux de l’expérience humaine.

Terre et l'ombre, La César Acevedo

Cannes Winner Offers Darker Shade of Tragedy

The power of this film comes not from a dramatic plot but from the way it plunges viewers into the bleak daily reality of its characters, who struggle both to communicate with each other and to exert some form of control over their circumstances.

Terre et l'ombre, La César Acevedo

La Route de la cendre

Très dépouillé, mais très cinégénique, le décor confère une majesté austère au film. Cadré avec soin, chaque plan, fut-il frontal et fixe ou à peine mobile, (...) s’impose comme un tableau. Une séquence onirique, toute simple, (...) atteste la double sensibilité, esthétique et cinétique, de l’auteur.

Terre et l'ombre, La César Acevedo

Rien de moins qu'admirable

Sur le plan formel, LA TERRE ET L'OMBRE est une oeuvre (...) admirable. (...) De longs plans-séquences, (...) des cadres précis, de la poésie dans des images empreintes de réalisme, bref, le cinéaste met de l'avant une mise en scène rigoureuse pour évoquer une histoire à la fois simple et éloquente.

Terre et l'ombre, La César Acevedo

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