Fr. 2015. Drame social de Stéphane Brizé avec Vincent Lindon, Karine De Mirbeck, Matthieu Schaller. Un ouvrier au chômage accepte un emploi d'agent de sécurité dans un supermarché, où il est témoin des humiliations subies par les clients et ses collègues. Réflexion fine sur notre complicité tacite avec la machine capitaliste. Des longueurs. Judicieuse mise en scène, de style documentaire. Jeu accompli de V. Lindon, bien entouré d'acteurs non professionnels. (sortie en salle: 13 mai 2016)
Un ouvrier au chômage accepte un emploi d'agent de sécurité dans un supermarché, où il est témoin des humiliations subies par les clients et ses collègues. Réflexion fine sur notre complicité tacite avec la machine capitaliste. Des longueurs. Judicieuse mise en scène, de style documentaire. Jeu accompli de V. Lindon, bien entouré d'acteurs non professionnels. (sortie en salle: 13 mai 2016)
Après MADEMOISELLE CHAMBON et QUELQUES HEURES DE PRINTEMPS, Stéphane Brizé signe un drame social très bien observé, dans la lignée du DEUX JOURS, UNE NUIT des frères Dardenne. Sa mise en scène inspirée du documentaire, reposant sur une caméra attentive aux visages des humbles, confère un indubitable accent de vérité aux séquences exposant les rouages impersonnels de la machine capitaliste. Cette impression de réalisme est accrue par le choix de Brizé d'entourer de non-professionnels son acteur-fétiche Vincent Lindon, une fois de plus excellent en archétype de l'homme ordinaire habité d'une triste colère. En ne s'éternisant pas sur la recherche d'emploi du protagoniste, le cinéaste écarte le piège de la dénonciation facile des aspects kafkaïens du système social français. Cela dit, si tout misérabilisme est évité grâce à des scènes de danse et de bonheur familial, ces dernières s'étirent jusqu'à distiller l'ennui. (Texte rédigé en mai 2015, dans le cadre du Festival de Cannes)
Texte : Jonathan Guilbault
Jean-Claude Raspiengeas - La Croix
Composé de longs plans-séquences et d’ellipses, de successions de scènes sans lien apparent, tourné comme du cinéma-vérité avec des acteurs non professionnels, ce film d’un réalisme saisissant tire aussi sa tension de la composition stupéfiante, dure et fragile de Vincent Lindon.
Marie-Noëlle Tranchant - Le Figaro
Dans LA LOI DU MARCHÉ, la dimension sociale prend un relief nouveau, accentué par la présence extraordinairement dense et fermée de Vincent Lindon.
Didier Péron - Libération
Le film (...) décrit clairement la façon dont l’époque a entièrement assimilé les procédures d’autosurveillance et d’aliénation volontaire fabriquées par le libéralisme décontracté.
Jacques Mandelbaum - Le Monde
Par : Jason Plante, Gatineau
POUAAAHHH!!! J'ai parfaitement compris la ligne maitresse du film, mais ne vous inquetez pas, je ne staoulerai personne!!! La loi du marche, le titre evocateur. Je comprends fort bien les lois "commerciales" en ce monde pourrit. Mais je vais vous faire un aveux... Mes Steven Spielberg, je les reve milliardaires. Acteurs et auteurs etrangers??? Juliette Binoche, Asghar Farhadi, Laszlo Nemes, etc. Je reste reglo avec mes comptes bancaires ou autres. Mais ce petit bijou de film est une veritable farce; ou bien t'as rate ta vocation, ou bien tu te fais berner a quelqu'un a qui on a vendu le pont de Londres. Maintenant les qualities artistiques: Je me suis atarde au role de Vincent Lindon, et le DVD est sur ma liste d'achat, en solde ou en copie previsionne au club video. Manque d'argent, mais je prefere rester reglo... Vincent Lindon merite amplement un 3, mais le reste me reste non remarque.
J'attribue à ce film la Cote