Fr. 2015. Drame sentimental de Philippe Garrel avec Stanislas Merhar, Clotilde Courau, Lena Paugam. À Paris, un documentariste infidèle découvre que sa femme a elle aussi un amant. Oeuvre douce-amère à la fois pudique et drôle. Héritage de la Nouvelle Vague assumé. Voix off intelligente. Dernier tiers moins tonique. Interprétation inégale. (sortie en salle: 13 novembre 2015)
À Paris, un documentariste infidèle découvre que sa femme a elle aussi un amant. Oeuvre douce-amère à la fois pudique et drôle. Héritage de la Nouvelle Vague assumé. Voix off intelligente. Dernier tiers moins tonique. Interprétation inégale. (sortie en salle: 13 novembre 2015)
Poursuivant son exploration des complexités du sentiment amoureux, en prenant encore une fois les choses sérieuses à la légère et vice versa, Philippe Garrel (LA JALOUSIE) signe un film doux-amer à la fois pudique et drôle, aérien et grave, tendre et cruel. Baigné dans un noir et blanc très doux signé Renato Berta, L'OMBRE DES FEMMES revendique pleinement l'héritage de la Nouvelle Vague, tout en étant absolument contemporain. Narré par une voix off intelligente et originale, le récit semble toutefois perdre de son tonus narratif dans le dernier tiers. Dans les trois rôles principaux, composés à partir d'improvisations, Stanislas Merhar semble parfois monolithique et la nouvelle venue Lena Paugam apparaît par moments pataude. Au contraire de Clotilde Coureau, qui déploie une sensibilité à fleur de peau extrêmement touchante.
Texte : Helen Faradji