É.-U. 2015. Comédie d'horreur de Michael Dougherty avec Emjay Anthony, Adam Scott, Toni Collette. Ayant perdu foi en la magie de Noël, un garçon provoque involontairement la colère d'un démon ancestral. Récit d'horreur mâtiné d'humour noir, inspiré d'une légende autrichienne. Personnages caricaturaux. Trucages réussis. Réalisation ambitieuse. Bonne distribution. (sortie en salle: 4 décembre 2015)
Ayant perdu foi en la magie de Noël, un garçon provoque involontairement la colère d'un démon ancestral. Récit d'horreur mâtiné d'humour noir, inspiré d'une légende autrichienne. Personnages caricaturaux. Trucages réussis. Réalisation ambitieuse. Bonne distribution. (sortie en salle: 4 décembre 2015)
Mâtiné d'humour noir, ce récit d'horreur inspiré d'une légende autrichienne devrait faire plaisir aux grincheux de Noël. Grinçante mais non dénuée de bons sentiments, cette satire signée Michael Dougherty (TRICK'R TREAT) s'ouvre sur une scène sans dialogue qui, campée dans un centre commercial, se moque férocement de la société de consommation. Caricaturant deux familles aux antipodes - les parfaits et les affreux -, le scénariste-réalisateur passe au tordeur la magie des Fêtes en dénonçant l'hypocrisie et l'égoïsme. Empruntant avec bonheur aux classiques de l'horreur et de Noël, ce huis-clos divertissant se distingue par sa réalisation ambitieuse et ses trucages réussis. Au sein d'une distribution qui s'en donne à coeur joie, Toni Collette s'impose en mère cachant ses névroses sous des dehors parfaits.
Texte : Manon Dumais
Par : Yvan Godbout, Québec
On retrouve ici l'esprit bon enfant du cinéma des années 80, et ses films tournés en studio. Animatroniques, effets spéciaux «en direct», éclairages bleutés; bref tout pour plaire aux nostalgiques du cinéma d'antan de Spielberg et ses acolytes (Joe Dante, Richard Donner, Robert Zemeckis, etc) Impossible de ne pas penser à Gremlins, The Goonies, ou Youg Sherlock Holmes en visionnant Krampus, un film hommage par un réalisateur cinéphile qui connait ses classiques. Mais je me pose tout de même une question: ce film trouvera t'il son public?
J'attribue à ce film la Cote