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Journal d'une femme de chambre

G
2015
100% est d'accord avec la cote
Au début du XXe siècle, une jeune Parisienne accepte une place de domestique dans une maison de Normandie, où elle est confrontée à la dure réalité liée à sa condition.
Adaptation fidèle, parlante et actuelle, du roman d'Octave Mirbeau. Caméra et mise en scène expressives. Bonnes compositions de L. Seydoux et V. Lindon.

L'avis de Mediafilm

À contre-courant des adaptations libres que Jean Renoir et Luis Bunuel ont tirées du roman éponyme d'Octave Mirbeau paru en 1900, Benoît Jacquot (VILLA AMALIA, 3 COEURS) est retourné au texte original pour en livrer une relecture fidèle, étonnamment parlante et actuelle. Opiniâtre, l'héroïne très bien défendue par Léa Seydoux pose un regard lucide sur sa propre condition de domestique, autant que sur celle des possédants qui l'humilient au quotidien. La caméra gracile de Romain Winding épouse chacun de ses mouvements, comme il l'avait fait avec la même actrice dans LES ADIEUX À LA REINE, de façon à traduire sa pensée sans avoir à recourir à la voix off (un procédé que Jacquot emploie avec une bienheureuse parcimonie). Le film colle également au discours sociopolitique du texte rédigé dans les vapeurs nauséeuses de l'Affaire Dreyfus - dont le personnage du jardinier, campé par un Vincent Lindon habité, exprime la colère ignorante. Bref, en voulant se rapprocher du roman, Jacquot s'est libéré des discours de son temps. Paradoxalement, son film n'en est que plus universel.

Martin Bilodeau

Synopsis

Paris, 1900. Sous la contrainte, Célestine, jeune fille fière et d'une grande beauté, accepte une place de femme de chambre en Normandie, dans la résidence des Lanlaire. Aussitôt arrivée, la dure réalité liée à sa condition la rattrape: son maître à la main baladeuse veut l'avoir dans son lit, tandis que la mesquine maîtresse de maison la soumet à tous ses caprices en la douchant d'insultes. Alors que remontent à sa mémoire les expériences de travail qu'elle a vécues dans le passé, Célestine trouve peu à peu son équilibre et accueille avec curiosité les confidences des domestiques de la région, ainsi que celles de la cuisinière de sa propre maison. Joseph, le jardinier secret et mutique, observe attentivement ses allées et venues. Attirée par lui, Célestine en vient toutefois à le soupçonner lorsqu'une fillette du voisinage est retrouvée violée et assassinée. (sortie en salle le 24 avril 2015)

Année

2015

Genre

Drame de moeurs

Durée

96 min.

Origine

Belgique
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Bande-annonce (FR)

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Bande-annonce (EN)

Information

Classification

G

Genre

Drame de moeurs

Année

2015

Durée

96 min.

Réalisation

Photographie

D'après le roman de

Pays

Belgique

France

Distribution

K-Films Amérique

Images

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