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Endorphine

Can. 2015. Drame de André Turpin avec Sophie Nélisse, Mylène Mackay, Lise Roy. Une scientifique, dont la mère a été assassinée quand elle avait 12 ans, tente de faire la paix avec son passé à 25 ans, puis à 60 ans. Fascinante évocation du destin d'une femme en trois temps. Intrigue subliminale, avançant par boucles répétitives. Effets de style maîtrisés. Forte présence des trois interprètes. (sortie en salle: 22 janvier 2016)

13 ans +
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Endorphine (Endorphine)

13 ans + 13 ans +

Can. 2015. Drame de André Turpin avec Sophie Nélisse, Mylène Mackay, Lise Roy.

Une scientifique, dont la mère a été assassinée quand elle avait 12 ans, tente de faire la paix avec son passé à 25 ans, puis à 60 ans. Fascinante évocation du destin d'une femme en trois temps. Intrigue subliminale, avançant par boucles répétitives. Effets de style maîtrisés. Forte présence des trois interprètes. (sortie en salle: 22 janvier 2016)

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À 12 ans, Simone vit en garde partagée. Un soir, après être venue la chercher pour le week-end en compagnie d'un cousin, sa mère fait un détour par son bureau. Tandis que ce dernier et Simone l'attendent dans le stationnement, elle est brutalement assassinée dans l'escalier de service. À 25 ans, Simone étudie les mathématiques avec ferveur et poste d'étranges photos abstraites d'elle sur Instagram, tout en gagnant sa vie comme gardienne de stationnement. En plus d'être hantée par des visions de son passé et des rêves pour le moins singuliers, elle développe une obsession pour sa voisine d'en face, une jeune actrice qui l'a remarquée elle aussi. À 60 ans, Simone enseigne la physique quantique à l'Université du Luxembourg et donne des conférences sur la perception du temps, tout en tentant de faire la paix avec son passé.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Quatorze ans après UN CRABE DANS LA TÊTE, le directeur-photo de CONGORAMA, INCENDIES ET MOMMY revient à la réalisation avec cette fascinante évocation du destin d'une femme en trois temps. Effets de style maîtrisés, textures sonores travaillées, cadrages expressifs, décors naturels admirablement éclairés par Josée Deshaies (CURLING, SAINT LAURENT), ENDORPHINE épate au plan formel. Plus subliminal, le récit avance par boucles répétitives, créant une spirale à laquelle le spectateur doit s'abandonner sans résistance. Avec pour résultat une oeuvre exigeante, qui sent un peu trop la fabrication et l'intervention de son auteur dans chaque détour, mais qu'on peut aisément situer au carrefour du cérébral Robert Lepage (POSSIBLE WORLDS, LA FACE CACHÉE DE LA LUNE) et de l'onirique Guy Maddin (MY WINNIPEG). Très exposée, mais offrant peu de prise au spectateur, l'héroïne apparaît sous les traits de trois excellentes actrices aux tempéraments différents (Sophie Nélisse, Mylène Mackay, Lise Roy), ayant en commun une très forte présence à l'écran. (texte rédigé en septembre 2015, dans le cadre du Festival international du film de Toronto)

Texte : Helen Faradji

COMMENTAIRES

19 janvier 2016, 08:54:55

Par : Charles-Émile Robin-Chabot, Montréal

très bon film, l'influence du surréalisme est très présente. Le pari de vouloir représenter la sensation du rêve est réussit, j'ai retrouver le même sentiment que dans le fameux Un chien andalou de Dali! Très exigeant.. c'est vrai. On joue beaucoup avec l'épuisement du spectateur avec la répétition comme dans plusieurs films expérimentaux, et justement le film s'approche plus de ce style puisqu'il est très peu narratif. Véritable film d'art !

J'attribue à ce film la Cote 3


Revue de presse

L'Intensité vide

En insistant autant sur une narration en voix-off hyper explicative, (...) Turpin se piège lui-même. Il crée des attentes chez le spectateur qu’il ne remplit jamais, pas pour s’en moquer avec un sourire en coin, mais simplement parce qu’il ne va pas au bout des choses.

Endorphine André Turpin

L’Inconscience dans tous ses états

Rythmé par la chanson Daydream In Blue d’I Monster, ENDORPHINE est délicieusement obsédant, bizarrement sensuel et parfois même étrangement familier (dans le fond du propos, pas dans la forme). (...) Chaque scène trouve un écho dans une séquence précédente ou suivante.

Endorphine André Turpin

De la (post)modernité vieillissante vers un éclectisme souple

Dans ENDORPHINE, il n’est pas question de représenter avec fidélité le réel ou de raconter une histoire. Il s’agit plutôt de dire intensément quelque chose, voire de dire intensément tout court.

Endorphine André Turpin

Un Brouillard dans la tête

La réalisation d'André Turpin est (...) extrêmement précise, soignée et étudiée. La facture visuelle de son film est à la fois riche et clinique, résultat d'une quantité de plans répétitifs et symétriques. (...) Les comédiennes sont très convaincantes.

Endorphine André Turpin

Une Vie de rêve(s)

Fuyant la linéarité, André Turpin privilégie (...) une approche résolument abstraite qui épouse les contours changeants de l’inconscient de Simone. À cet égard, (...) le meilleur point de référence pour le cinéphile serait MULHOLLAND DRIVE, de David Lynch.

Endorphine André Turpin

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