Fr. 2015. Comédie dramatique de Jean-Paul Rappeneau avec Mathieu Amalric, Marine Vacth, Gilles Lellouche. Alors qu'il tente de faire avaliser la vente de la maison familiale, un homme d'affaires fait la connaissance de la fille de la maîtresse de son défunt père. Comédie familiale vieille école au charme latin. Bons dialogues. Ensemble fringant et rythmé. Jeu retenu de l'excellent M. Amalric. (sortie en salle: 6 mai 2016)
Alors qu'il tente de faire avaliser la vente de la maison familiale, un homme d'affaires fait la connaissance de la fille de la maîtresse de son défunt père. Comédie familiale vieille école au charme latin. Bons dialogues. Ensemble fringant et rythmé. Jeu retenu de l'excellent M. Amalric. (sortie en salle: 6 mai 2016)
Douze ans après BON VOYAGE, le réalisateur de CYRANO DE BERGERAC et LE HUSSARD SUR LE TOIT revient en assez bonne forme avec une comédie familiale et sentimentale pittoresque, au carrefour de Tchekhov et de la parabole du retour du fils prodigue. Vieille école, BELLES FAMILLES? C'est un euphémisme. Mais à 83 ans, Jean-Paul Rappeneau possède encore une énergie fringante, une oreille pour les dialogues et un sens du rythme, des qualités qu'il met ici au service d'un scénario habile au charme latin, qui fait mine d'être prévisible pour mieux déjouer les attentes des spectateurs. Généreux avec les acteurs, Rappeneau leur fournit un bel espace de jeu sur la promesse, tenue, de gratifier chacun de quelques moments forts. Dans un rôle à la fois semblable et à l'opposé de celui qu'il jouait dans Un CONTE DE NOËL, Mathieu Amalric brille par sa retenue. À l'inverse, la rare Nicole Garcia, en matriarche, en fait un peu trop. (Texte rédigé en septembre 2015, dans le cadre du Festival international du film de Toronto)
Texte : Martin Bilodeau
Éric Libiot - L'Express
BELLES FAMILLES est un entrelacs d'intrigues sur le ton d'une comédie sophistiquée, (...) mais dont les enjeux dramatiques sont (...) inexistants. (...) La mise en scène est élégante, (...) mais elle ne rattrape pas grand-chose. Le scénario est banal, les comédiens sont à la peine - excepté Gilles Lellouche.
Antoine Duplan - Le Temps
À Claude Chabrol, la petite combine immobilière (...) aurait inspiré un drame d’une noirceur sarcastique. Jean-Paul Rappeneau en tire une comédie allegro vivace, [dans laquelle] il harmonise de façon limpide la mélancolie et le sourire. Aux embardées vers la farce (...) succèdent des stases nostalgiques.
Thomas Sotinel - Le Monde
Avant que l’on ne prenne conscience des conventions boulevardières qui régissent les rapports entre les personnes, BELLES FAMILLES arbore un temps l’élégance qui est la marque du cinéma de Jean-Paul Rappeneau. Mathieu Amalric joue à merveille l’ahurissement.
Jordan Mintzer - The Hollywood Reporter
(...) BELLES FAMILLES is a broadly entertaining if rather conventional return to the scene for (...) Rappeneau. (...) A pure family farce in the comedie de boulevard tradition, but one that’s amped up by tons of energy and a hardworking ensemble cast – toplined by the always watchable Mathieu Amalric.
Philippe Lagouche - La Voix du Nord
Sans pour autant céder à la nostalgie, Rappeneau convoque les anciens et les modernes, égale Georges Feydeau et Howard Hawks, rôde autour de Lubitsch. (...) Installés au sommet d’une troupe d’acteurs impétueux, (...) Mathieu Amalric et Marine Vacth rayonnent.
Pascal Mérigeau - Le Nouvel Observateur
Chaque scène est un précipité de rythme et d’esprit. Ça pétille comme un champagne, ça crépite comme un feu entretenu par un maître malicieux. (...) Les acteurs se dépensent (...) sans compter, et le film rend justice à leur talent, à leurs efforts, à la confiance qu’ils ont placée dans le chef d’orchestre.
Jacques Morice - Télérama
Avec Rappeneau, (...) les secrets intimes de ses personnages deviennent prétextes à un divertissement. Désuet, diront les esprits chagrins. On préférera y voir la quintessence du classicisme: chassés-croisés savamment orchestrés, jeux délicieux autour du mariage, (...) de ce qui est héréditaire et illégitime.