É.-U. 2014. Comédie de Theodore Melfi avec Bill Murray, Jaeden Lieberher, Melissa McCarthy. Un vieil ivrogne de Brooklyn propose à sa voisine, une mère célibataire accaparée par son travail, de s'occuper de son enfant après l'école. Production vieille école taillée sur mesure pour sa vedette. Ensemble prévisible mais bien ficelé. Musique parfois assommante. Distribution de qualité. (sortie en salle: 24 octobre 2014)
Un vieil ivrogne de Brooklyn propose à sa voisine, une mère célibataire accaparée par son travail, de s'occuper de son enfant après l'école. Production vieille école taillée sur mesure pour sa vedette. Ensemble prévisible mais bien ficelé. Musique parfois assommante. Distribution de qualité. (sortie en salle: 24 octobre 2014)
À l'évidence, le rôle-titre de cette fable rédemptrice est taillé sur mesure pour l'excellent Bill Murray. L'acteur de 64 ans, qui a fait sa spécialité des personnages d'asociaux pince-sans-rire (GROUNDHOG DAY, RUSHMORE, LOST IN TRANSLATION), mord à belles dents dans un texte qui met en valeur sa coquille dure et son centre mou, suivant un modèle connu porté au sommet par Al Pacino dans SCENT OF A WOMAN. Comme quoi l'ensemble signé Théodore Melfi fleure bon le déjà-vu, avec ses passages obligés, sa morale à cinq sous et son dénouement téléphoné. Malgré tout, abstraction faite de la musique assommante par endroits, l'ensemble bien ficelé possède le charme vieille école recherché. En outre, le jeune Jaeden Lieberher tire très bien son épingle du jeu dans la peau d'un enfant à certains égards plus mature que les adultes qui l'entourent. Dans d'astucieux contre-emplois, Melissa McCarthy (la mère dépassée) et Naomi Watts (la maîtresse délurée) font elles aussi bonne impression.
Texte : Martin Bilodeau
Maxime Labrecque - Séquences
C’est un feel good movie, un de ceux qui ne dérangent pas trop et qui se regardent bien. (...) Melfi réalise une œuvre un peu tiède en reprennant une formule qui a longtemps porté fruit. (...) Naomi Watts se veut l’élément comique, mais l’effet escompté est passablement raté. Peut-être est-ce dû à son accent russe douteux, ou à ses répliques qui se veulent légères et profondes tout à la fois.
Peter Debruge - Variety
(...) Murray and the kid have genuine chemistry, and Melfi deserves credit for writing a script that not only spoke to the actor’s sensibilities, but offered so much room for him to personalize the character. Once Murray was attached, the rest of the cast came aboard, rounding out an ensemble that makes the film.
Liz Braun - Le Journal de Montréal
Le cinéaste Theodore Melfi met en scène une mine d'or de situations comiques et émotionnelles. (...) Empruntant la forme de la comédie, ST-VINCENT émet des commentaires incisifs sur diverses questions sociales comme la bataille difficile menée quotidiennement par la classe moyenne.
Todd McCarthy - The Hollywood Reporter
Murray’s the star here, no question, but everyone pitches in, beginning with newcomer Liebeher, who’s very appealing without being cloying as the skinny kid. (...) McCarthy nicely dials down her aggression and sense of being affronted to come up with a real characterization of a woman struggling with single motherhood.
Odile Tremblay - Le Devoir
Le tout [est] parsemé de répliques drôles et acides de la plus belle eau. Car le scénario est le fer de lance de cette comédie-là. Celle-ci ne possède pas la causticité pure du BAD SANTA de Terry Zwigoff, mais on s’y réfère un peu. Et les décors sont parfaits aussi, surtout l’antre de la bête.
Katherine Monk - The Gazette
ST. VINCENT is still feel-good catechism, a scroll of contrived moments to bring old cranky and the wimpy kid together, but it accomplishes everything it sets out to do, and thanks to Watts wiggling with Cyrillic curves and comic empathy, we can forgive the complete waste of McCarthy’s presence.
Marc-André Lussier - La Presse
Avec son mélange d'humour et de tendresse, (...) ce premier long métrage de Theodore Melfi est résolument conçu pour séduire les foules. Les ficelles du récit sont toutefois un peu trop visibles. (...) Murray prend visiblement beaucoup de plaisir à défendre cet homme rustre mais attachant.
Fr. 2022. Drame de Frédéric Tellier avec Gilles Lellouche, Pierre Niney, Emmanuelle Bercot. Classement: .
En France, un avocat spécialisé en droit environnemental et une militante écologiste se battent chacun de leur côté pour faire interdire un pesticide mortel, dont les avantages économiques sont âprement défendues par un lobbyiste influent.