Fr. 2014. Comédie satirique de Quentin Dupieux avec Alain Chabat, Jonathan Lambert, Kyla Kenedy. À Hollywood, le tournage d'un film d'auteur s'entremêle avec le projet de drame d'horreur d'un cinéaste novice. Exercice surréaliste ludique, généreux en surprises insolites. Réalisation modeste mais efficace. Effets gore délicieusement fauchés. A. Chabat très amusant. (sortie en salle: 24 juillet 2015)
À Hollywood, le tournage d'un film d'auteur s'entremêle avec le projet de drame d'horreur d'un cinéaste novice. Exercice surréaliste ludique, généreux en surprises insolites. Réalisation modeste mais efficace. Effets gore délicieusement fauchés. A. Chabat très amusant. (sortie en salle: 24 juillet 2015)
Après les situations absurdes du thriller horrifique RUBBER, le Français Quentin Dupieux saute cette fois à pieds joints dans le surréalisme, qu'il avait effleuré dans son précédent WRONG. De fait, le scénario de RÉALITÉ, calqué en bonne partie sur celui du CHARME DISCRET DE LA BOURGEOISIE du maître Bunuel, emboîte de manière ludique les rêves de l'un ou de l'autre des personnages, en plus de multiplier à plaisir les intersections saugrenues entre songe et état de veille. Déjà présente dans RUBBER, la dénonciation des effets abrutissants de la télé se fait ici moins insistante. La réalisation modeste, avec ses effets gore délicieusement fauchés, demeure néanmoins efficace, grâce à l'emploi d'une partition entêtante de Philip Glass lors des passages les plus insolites. Très amusant, Alain Chabat domine une distribution hétéroclite mais toujours dans le ton. (Texte rédigé en octobre 2014, dans le cadre du Festival du nouveau cinéma de Montréal)
Texte : Louis-Paul Rioux
Vincent Ostria - L'Humanité
Une réflexion sur le réel et la fiction qui donne le tournis. Malgré une forme assez élégante, cela fonctionne un peu comme une émission de télé comique, avec des pics et des gouffres. L’esprit comique très décalé de Dupieux est dans la droite ligne de l’humour Canal Plus.
Pierre Vavasseur - Le Parisien
C'est l'histoire de la réalité qui rejoint la fiction qui dépasse la réalité qui dépasse la fiction qui rejoint la réalité. (...) Quentin Dupieux, qui signe cette galéjade en spirale, avait déjà raconté l'histoire d'un pneu serial killer. Rien de changé, il reste totalement déjanté.
Noémie Luciani - Le Monde
Michael Rechtshaffen - The Los Angeles Times
The bizarro plot threads, and dippy characters fail to connect in any rewarding way, resulting in a largely unfunny film that proves as repetitive and tedious as the 1971 Philip Glass snippet that provides its entire score.
Stéphanie Belpèche - Le Journal du dimanche
Depuis RUBBER, (...) Quentin Dupieux [manie] comme personne l’humour absurde. Il récidive avec ce conte original, qui opère une mise en abyme permanente entre réalité et fiction. Mais (...) à mi-parcours, le récit, décousu, finit par tourner à vide, cédant à la facilté et recyclant les mêmes idées.
Jacques Morice - Télérama
Au départ autonomes, tous [les] récits plus ou moins absurdes finissent par se croiser, s'emboîter les uns dans les autres. Construction gigogne, rêve dans le rêve, film dans le film du film... La mise en abyme, assez vertigineuse, a de quoi nous laisser bouche bée.
Julien Gester - Libération
Amalgamé d’un enchâssement de rêves gigognes et inscrit dans des décors anonymes de Los Angeles juste à la périphérie sans qualité du mythe, [RÉALITÉ] de Dupieux ressemble peu ou prou à un remake de MULHOLLAND DRIVE tourné sur le mode d’une charade hallucinée.
Fr. 2022. Drame de Frédéric Tellier avec Gilles Lellouche, Pierre Niney, Emmanuelle Bercot. Classement: .
En France, un avocat spécialisé en droit environnemental et une militante écologiste se battent chacun de leur côté pour faire interdire un pesticide mortel, dont les avantages économiques sont âprement défendues par un lobbyiste influent.