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Mommy

Can. 2014. Drame psychologique de Xavier Dolan avec Anne Dorval, Antoine Olivier Pilon, Suzanne Clément. La relation difficile d'une veuve avec son adolescent hyperactif est apaisée par l'irruption dans leur vie d'une voisine un peu mystérieuse. Production inventive d'une poésie fougueuse. Thème de l'amour mère-fils traité dans toute sa complexité. Emploi novateur du ratio d'images. Habillage musical un peu mécanique. Jeu intense des interprètes. (sortie en salle: 19 septembre 2014)

13 ans + (langage vulgaire)
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Mommy (Mommy)

13 ans + (langage vulgaire) 13 ans + (langage vulgaire)

Can. 2014. Drame psychologique de Xavier Dolan avec Anne Dorval, Antoine Olivier Pilon, Suzanne Clément.

La relation difficile d'une veuve avec son adolescent hyperactif est apaisée par l'irruption dans leur vie d'une voisine un peu mystérieuse. Production inventive d'une poésie fougueuse. Thème de l'amour mère-fils traité dans toute sa complexité. Emploi novateur du ratio d'images. Habillage musical un peu mécanique. Jeu intense des interprètes. (sortie en salle: 19 septembre 2014)

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
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Pays :
Distributeur :
Les Films Séville
Producteurs :
Récompenses
En 2015, dans un Québec fictif, le nouveau gouvernement fédéral vient d'adopter une loi permettant l'internement des enfants à problèmes par les parents, sans plus de procès. Une solution que refuse pourtant d'emprunter Diane Desprès, veuve depuis trois ans et mère de Steve, adolescent impulsif et hyperactif atteint du trouble de déficit de l'attention. Lorsque ce dernier met le feu à la cafétéria du centre où il était placé, Diane le reprend chez elle, dans son modeste appartement en banlieue de Montréal. Si la cohabitation n'est pas sans accrocs, la violence de la relation entre ces deux êtres hauts en couleur est tempérée par l'irruption dans leur vie de Kyla, la voisine d'en face, bègue depuis qu'un événement mystérieux l'a forcée à prendre un congé de son poste d'enseignante au secondaire. L'équilibre que cet étrange trio parvient à atteindre ne résistera pourtant pas longtemps.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le thème de l'amour mère-fils est au coeur du travail de Xavier Dolan, qui en explore les complexités et contradictions dans chacun de ses films. Son plus abouti à ce chapitre, MOMMY déborde en outre de trouvailles formelles et narratives toutes plus inspirées les unes que les autres. Il s'en dégage en effet une poésie libre, fougueuse et généreuse faisant oublier l'utilisation parfois mécanique de la musique ou les répétitions et longueurs contenues dans le récit. L'emploi du format inusité 1:1 (écran carré) frappe l'imaginaire. Encadrant les visages des acteurs, il magnifie et intensifie encore les émotions plutôt que de les contraindre, tout en poussant Dolan à réinventer un langage cinématographique avec audace, panache, humour et énergie. Antoine Olivier Pilon (FRISSON DES COLLINES) crève littéralement l'écran avec sa présence insolente face à une Anne Dorval aussi explosive que touchante et une Suzanne Clément excellente en voisine timide s'émancipant peu à peu.

Texte : Helen Faradji

COMMENTAIRES

29 mai 2016, 01:15:57

Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières

Malgré sa longueur, MOMMY est le film de Dolan le plus étoffé et inventif à date.

J'attribue à ce film la Cote 3


Revue de presse

Dans la cour des grands

Avec MOMMY, Xavier Dolan (...) aborde un sujet fort avec un naturel qui témoigne d'une maîtrise nouvelle. Certes, il reste fidèle à lui-même et utilise encore les parenthèses musicales qu'il affectionne; elles n'apparaissent cependant plus comme les petits plaisirs nombrilistes d'un jeune cinéaste "trop" talentueux, mais comme des moments indispensables à l'équilibre du film et de ses personnages.

Mommy Xavier Dolan

De cris et de grandeur

Xavier Dolan a tout bouffé des images «modernes», du clip à la pub, du cinéma d’auteur au film hollywoodien. Pop-corn autant que pop art, MOMMY pratique une sorte de karaoké des images que Dolan épingle sur le mur de ses rêves, qui le font vivre et survivre, (...) mais qu’il interprète à sa façon, même s’il les chante mal ou faux, par cœur et jusqu’à la lie.

Mommy Xavier Dolan

Tragédie maternelle au carré

(...) quoi qu’en dise Xavier Dolan, MOMMY est une tragédie, comme Médée pour parler d’une autre mère qui voudrait faire au mieux et en arrive au pire. Son scénario, d’une précision quasi maniaque (les leçons hitchcockiennes de TOM À LA FERME n’ont pas été apprises en vain) dispose les agents du destin sous des formes anodines (un facteur, un huissier…) mais inexorables.

Mommy Xavier Dolan

From Queer to Maternity

At over two hours, MOMMY could benefit from a shorter cut, like all of Dolan's self-edited films. Even so, he keeps this story engrossing, surprising and emotionally pungent for most of its long running time. In another sign of growing maturity, he also resists the lure of tragic melodrama right until the final few scenes.

Mommy Xavier Dolan

La Rage au cœur

(...) les contraintes, en termes de composition des cadres, de déplacement des acteurs, sont nombreuses. Tout le défi consistait, pour le jeune cinéaste, à tenir cette exigence, parfaitement cohérente avec son sujet, avec le sentiment d’enfermement de ses trois personnages principaux, sans pour autant «boucher la vue» du spectateur ni le condamner à l’austérité. (...) ce pari est brillamment remporté.

Mommy Xavier Dolan

Une Bombe d'émotions

Il y a dans MOMMY des acteurs prodigieux, Anne Dorval, époustouflante d'abattage, Antoine Olivier Pilon, qui s'annonce (...) comme un surdoué et Suzanne Clément d'une immense justesse. (...) Shooté à l'adrénaline, filmé en format carré 1.1, (...) MOMMY, film rempli d'amour en forme de bombe émotionnelle, nous explose à la face. Et nous laisse complètement sonnés.

Mommy Xavier Dolan

Funny, Heartbreaking and Original

In a typically impulsive gesture, Dolan decided to shoot his freewheeling meller in a square frame, (...) pillarboxing the 1:1 image with black bars on either side. However unnatural the viewing experience, those dimensions force us directly into the center of this already over-intimate menage, but come at the expense of some of d.p. Andre Turpin’s most invigorating images.

Mommy Xavier Dolan

Le Temps d'une illusion

Ralentis, caméra mouvementée, recours fréquent aux chansons… Dolan ne donne d'autre limite à son cinéma hyperactif qu'une cohérence aussi mystérieuse qu'évidente qui n'appartient qu'à lui. Les mêmes effets dans d'autres mains que les siennes pourraient paraître tape-à-l'œil ou de mauvais goût.

Mommy Xavier Dolan

«Mommy» très chère

C’est parfois tonitruant, parfois excessif; ce ne le serait pas que cette adéquation évoquée entre le fond et la forme ne fonctionnerait pas. C’est surtout vivifiant, et enthousiasmant, et bouleversant. Car l’émotion est au rendez-vous, probablement plus encore qu’auparavant.

Mommy Xavier Dolan

Poignant Dolan

MOMMY est (...) un film très stylisé, tant sur le plan des images (signées André Turpin) que sur celui de la réalisation. Dolan sait utiliser ses effets de façon inventive et pertinente. Fidèle à son habitude, le cinéaste ne craint pas non plus les élans romanesques et les soupçons de lyrisme.

Mommy Xavier Dolan

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