Fr. 2014. Drame policier de Pierre Isoard avec Samuel Le Bihan, Lionnel Astier, Louise Szpindel. Alors que s'organise une battue aux loups, un policier découvre qu'une autre traque meurtrière, impliquant des adolescents, se pratique dans les montagnes. Épisode de la série télévisée "Alex Hugo", d'après le personnage créé par Richard Hugo. Intrigue un peu forcée. Rythme lent. Réalisation manquant de subtilité. S. Le Bihan solide.
Alors que s'organise une battue aux loups, un policier découvre qu'une autre traque meurtrière, impliquant des adolescents, se pratique dans les montagnes. Épisode de la série télévisée "Alex Hugo", d'après le personnage créé par Richard Hugo. Intrigue un peu forcée. Rythme lent. Réalisation manquant de subtilité. S. Le Bihan solide.
Ce western austral grinçant, par le réalisateur du très remarqué ANIMAL KINGDOM, prend la forme d'une poursuite et d'une quête minimalistes dont l'auteur ne livre les secrets qu'au dénouement. Cadres inusités et lumière blafarde forgent un climat prenant, dont la tension est soutenue par le tandem puissant formé de Guy Pearce et Robert Pattinson, ainsi que par l'environnement sonore soigné. En effet, musique (percussions, coups d'archet) et effets (grincements de carosserie, pluie de poussière, etc.) se fondent l'un à l'autre pour donner une couleur supplémentaire à cet espace-temps suspendu entre passé et futur, auquel le désert australien confère une valeur quasi ésotérique. Dépouillé par choix, le scénario accuse néanmoins une baisse de régime à mi-parcours et, au-delà de l'énoncé initial, formule un commentaire un peu court sur les périls d'un monde sans économie.
Texte : Martin Bilodeau
Marc-André Lussier - La Presse
Misant davantage sur les atmosphères, Michôd orchestre un conte violent envers lequel le spectateur restera plutôt indifférent. Bien entendu, THE ROVER reste un film intéressant sur le plan esthétique, mais le récit manque de souffle et d'originalité.
Jérôme Vermelin - Métro
Incandescent, imprévisible, toujours à la limite, Guy Pearce habite ce vrai-faux western à l'atmosphère pesante et l'esthétique chiadée, à défaut de surprendre. Avec un talent de ce calibre, la descente aux enfers est (presque) une partie de plaisir.
Jérémie Couston - Télérama
Empêtré dans ses intentions pseudo-beckettiennes, le réalisateur néglige ses personnages, qui traversent ce MAD MAX sous Xanax comme des spectres. (...) À côté d'un Guy Pearce atone, (...) Robert-TWILIGHT-Pattinson (...) surjoue le débile léger secoué d'accès d'ultraviolence.
Thomas Sotinel - Le Monde
Le laconisme du film est comme une extension de la personnalité du personnage central, tout aussi exaspérant. À force de rétention d’informations, David Michôd encourt le désintérêt de son public, qui ne peut quand même pas se nourrir exclusivement de fusillades.
Scott Foundas - Variety
Pearce is fiercely impressive here. (...) But it’s Pattinson who turns out to be the film’s greatest surprise, sporting a convincing Southern accent and bringing an understated dignity to a role that might easily have been milked for cheap sentimental effects.
Stéphanie Belpèche - Le Journal du dimanche
Si on pense à LA ROUTE (...) et même à MAD MAX, (...) ce road-movie indépendant exerce son propre pouvoir de fascination grâce à son âpreté, sa brutalité et sa vision sans concession. (...) David Michôd offre un de ses plus beaux rôles à Guy Pearce.
Alain Grasset - Le Parisien
Un suspense bien ficelé, captivant de bout en bout et quelque peu violent par moments où Robert Pattinson, la star de TWILIGHT à contre-emploi, prouve après MAPS TO THE STARS qu'il peut désormais jouer bien autre chose que les vampires d'opérette.
Étienne Sorin - Le Figaro
Pour les membres du comité de sélection [de Cannes], le film de David Michôd avait sans doute trop mauvais genre. Un genre difficile à définir. Western post- apocalyptique? Fable métaphysique? Road-movie pessimiste? Aucune étiquette ne saurait résumer idéalement THE ROVER.