Can. 2014. Drame de moeurs de David Cronenberg avec Mia Wasikowska, Julianne Moore, Evan Bird. À Hollywood, une jeune femme au corps couvert de brûlures tente de renouer avec ses parents, qui l'ont mise à la porte sept ans plus tôt, après qu'elle eut incendié la maison familiale. Fable cruelle, réaliste et lucide sur le monde du cinéma. Dialogues d'une ironie cinglante. Mise en scène précise et implacable. Interprétation saisissante. (sortie en salle: 31 octobre 2014)
À Hollywood, une jeune femme au corps couvert de brûlures tente de renouer avec ses parents, qui l'ont mise à la porte sept ans plus tôt, après qu'elle eut incendié la maison familiale. Fable cruelle, réaliste et lucide sur le monde du cinéma. Dialogues d'une ironie cinglante. Mise en scène précise et implacable. Interprétation saisissante. (sortie en salle: 31 octobre 2014)
Fustigeant le monde des riches et célèbres dont il montre l'envers du décor sans aucune pudeur, David Cronenberg livre avec MAPS TO THE STARS une version plus limpide du discours tenu dans son précédent COSMOPOLIS. Dans cette fable cruelle, le monde du cinéma apparaît comme un théâtre grec décadent, peuplé de fantômes et marqué par l'inceste. Le scénario habile et lucide, ponctué de dialogues vitrioliques, fait l'effet d'une implosion violente et lucide, tant physique qu'émotive. Signant là une de ses mises en scène les plus implacables, Cronenberg oppose la précision chirurgicale de ses cadrages à la mélancolie de sa musique, toujours signée Howard Shore. Dans un rôle à la Baby Jane, Julianne Moore s'avère particulièrement touchante tandis qu'en ange du mal au seuil de la folie, Mia Wasikowska glace le sang. (Texte rédigé en mai 2014, durant le Festival de Cannes)
Texte : Helen Faradji
Arnaud Schwartz - La Croix
David Cronenberg ne manque pas de savoir-faire. Mais sa démonstration appuyée semble surtout révéler des évidences et se complaire à les décrire. D’aucun s’extasieront sur la performance d’actrice de Julianne Moore ou sur la conversion au cinéma d’auteur de Robert Pattinson.
Julien Gester - Libération
À bien des égards, MAPS TO THE STARS suscite une jubilation à double fond, tramée d’une complexité peu visible si l’on s’en tient à ses surfaces vitriolées et la laideur blafarde de l’univers dépeint. Toutes ses ficelles ne sont pourtant pas minces, (...) [comme cette] une figure un peu épaisse d’ange brûlé.
David Cronenberg - Le Journal du dimanche
"Je ne vois pas l'art comme une thérapie. (...) J'observe la société qui m'entoure. (...) On me demande souvent si j'aborde mes névroses dans mes films. Pas du tout! Mais je me projette dans chacun de mes personnages. Pour vivre par procuration des expériences et des émotions nouvelles. Nous avons tous le désir d'avoir plusieurs vies."
Stéphanie Belpèche - Le Journal du dimanche
(...) David Cronenberg revient avec un film choral d'une rare noirceur, qui dénonce le star system à Hollywood. (...) Sexe, drogue, pouvoir, argent, ambition, corruption, culte du jeunisme, (...) inceste, suicide: une vision lucide et profondément nihiliste, servie par une mise en scène envoûtante et des acteurs qui n'ont pas froid aux yeux.
Louis Guichard - Télérama
MAPS TO THE STARS est un jeu de massacre, dans une lignée qui va du Billy Wilder de BOULEVARD DU CRÉPUSCULE au Robert Altman de LE MENEUR en passant par (...) QU'EST-IL ARRIVÉ À BABY JANE? Le jeu compte autant que le massacre. (...) c'est un portrait fantasmatique de Hollywood, monstrueux comme on aime à le rêver.
Fr. 2022. Drame de Frédéric Tellier avec Gilles Lellouche, Pierre Niney, Emmanuelle Bercot. Classement: .
En France, un avocat spécialisé en droit environnemental et une militante écologiste se battent chacun de leur côté pour faire interdire un pesticide mortel, dont les avantages économiques sont âprement défendues par un lobbyiste influent.
Par : Jason Plante, Gatineau
Ce film est d'un esthetisme et d'une elegance a propos du mode de vie de nombreuses stars hollywoodiennes, d'ou son titre. Les ravages de la drogue, l'inceste et la schizophrenie sur fond de toile "prends gare". Les acteurs, a peu pres tous, sont dignes de ce film canadien, et je preche pour ma paroisse meme si ses teintes sont social-democrate (plus NDP que conservateur), ou David Cronenberg signe sa signature habituelle du film noir (voir Naked Lunch qui est une veritable joke de dope mixe avec le bon Dieu). C'etait mon film prefere de 2014, et il a fait le tapis rouge a Cannes...
J'attribue à ce film la Cote