É.-U. 2014. Drame fantastique de Marc Webb avec Andrew Garfield, Emma Stone, Jamie Foxx. Tout en se débattant avec son amour impossible pour Gwen, Peter Parker, sous son identité de Spider-Man, combat avec efficacité une entité destructrice qui se nourrit d'électricité. Deuxième épisode bien construit, sur le thème de la trahison. Conflits psychologiques et sentimentaux riches mais traités de manière appuyée. Réalisation excitante et spectaculaire. Bons interprètes. (sortie en salle: 2 mai 2014)
Tout en se débattant avec son amour impossible pour Gwen, Peter Parker, sous son identité de Spider-Man, combat avec efficacité une entité destructrice qui se nourrit d'électricité. Deuxième épisode bien construit, sur le thème de la trahison. Conflits psychologiques et sentimentaux riches mais traités de manière appuyée. Réalisation excitante et spectaculaire. Bons interprètes. (sortie en salle: 2 mai 2014)
THE AMAZING SPIDER-MAN apparaissait comme une tentative superficielle de redémarrer une franchise à succès, quelques années seulement après la méritoire trilogie de Sam Raimi. Or, ce deuxième épisode redonne de la pertinence à l'entreprise. Fondé sur le thème de la trahison, le scénario gagne en cohérence, alors que l'humour est plus efficace. Toujours aux commandes, Marc Webber offre une réalisation excitante et spectaculaire, assortie de quelques effets 3D saisissants. Cela dit, les conflits psychologiques et sentimentaux, bien que riches au plan narratif, sont traités de manière appuyée, et la conclusion s'étire un peu trop. Andrew Garfield a gagné en assurance dans la peau du super-héros décontracté, torturé de l'intérieur par un amour impossible et la recherche de la vérité sur la disparition de ses parents. Face à lui, Jamie Foxx campe avec sobriété un Electro à la fois puissant et blessé. Quant à la solide et touchante Emma Stone, son personnage d'amoureuse éconduite prend toute son importance au dénouement, qui donne lieu à la plus belle image du film, d'une grande force poétique.
Texte : Louis-Paul Rioux
François Lévesque - Le Devoir
Entre humour bouffon servant à racoler les tout-petits et mélodrame mal calibré destiné aux plus vieux, le film tire dans toutes les directions. Il en résulte une toile informe dans laquelle l’homme-araignée, pardonnez l’image, a tôt fait de s’emmêler.
Sonia Sarfati - La Presse
Marc Webb et ses troupes (...) livrent un deuxième volet qui, oui, est trop long, oui, s'éparpille en suivant trop de méchants (...), et, oui, est trop «gros». (...) Mais qui est aussi visuellement magnifique.
Leslie Felperin - The Hollywood Reporter
The eponymous hero hits his super-heroic stride here, as does Andrew Garfield in the role, especially when Spider-Man's alter ego Peter Parker learns there's always some fine print in a contract with this many benefits. The plot gets itself tangled up in multiple villain strands, but in the main, this installment is emotionally weightier and more satisfying than its predecessor.
Cécile Mury - Télérama
Ce deuxième volet est un gros jouet en 3D, avec effets spéciaux vertigineux et gentils gags en apesanteur. Au bout du fil de l'Araignée, le jeune Andrew Garfield réinvente plutôt bien le personnage, moins superhéros que post-ado attachant. Autour de lui, les méchants (...) sont aussi divertissants.
Jacques Mandelbaum - Le Monde
Entièrement tourné à New York sous les auspices écologiquement corrects du WWF, le film n'en présente pas moins quelques atouts qui réjouiront les fans. Sous le signe du cinéma d'action, les deux premières séquences à couper le souffle du film leur en donneront notamment pour leur argent.
Guy Lodge - Variety
Garfield and Stone continue to make a winning, plausibly playful screen couple, though the latter’s role is disappointingly curtailed until a finale that encouragingly places her in the thick of the action, only to penalize the character for her feminine pluck.
Alain Grasset - Le Parisien
Et comme le veut le cahier des charges, le superhéros doit combattre un méchant (...) plus puissant que lui. S'ensuivent une série de séquences où ils s'affrontent, à grand renfort d'effets spéciaux époustouflants. (...) L'alchimie du couple Peter Parker - Gwen Stacy est plus forte que dans le précédent volet, et les méchants sont au diapason.
Sophie Benamon - L'Express
Avec ce deuxième opus, le réalisateur (...) ajoute de l'humour et de la gravité, (...) évite la surenchère dans les combats, même s'il prend un malin plaisir à casser tout ce qui se trouve devant son objectif! Grâce à Marc Webb, Peter Parker devient drôle et c'est d'autant plus agréable que le cinéaste a fait aussi de cet épisode une réflexion sur le deuil.