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L'Aube de la planète des singes (Dawn of the Planet of the Apes)

É.-U. 2014. Science-fiction de Matt Reeves avec Andy Serkis, Jason Clarke, Toby Kebbell. Les survivants d'une épidémie qui a décimé la population terrestre dix ans plus tôt négocient une entente de bon voisinage avec une communauté de singes évolués. Suite réussie d'une série inspirée du roman de Pierre Boulle. Récit dystopien puissant sur le thème de la diplomatie et du leadership. Technique de haute voltige. Décors admirables. A. Serkis charismatique. (sortie en salle: 11 juillet 2014)

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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L'Aube de la planète des singes (Dawn of the Planet of the Apes)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

É.-U. 2014. Science-fiction de Matt Reeves avec Andy Serkis, Jason Clarke, Toby Kebbell.

Les survivants d'une épidémie qui a décimé la population terrestre dix ans plus tôt négocient une entente de bon voisinage avec une communauté de singes évolués. Suite réussie d'une série inspirée du roman de Pierre Boulle. Récit dystopien puissant sur le thème de la diplomatie et du leadership. Technique de haute voltige. Décors admirables. A. Serkis charismatique. (sortie en salle: 11 juillet 2014)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Mark Bomback
D'après le roman de Pierre Boulle
Photographie :
Musique :
Dix ans après qu'un virus simiesque eut éradiqué la population terrestre, des singes échappés d'un laboratoire de San Francisco vivent pacifiquement dans une forêt de séquoia située à quelques kilomètres de là. L'apparition soudaine d'humains, à la recherche d'un barrage hydro-électrique désaffecté situé sur leur territoire, vient troubler la quiétude de cette communauté composée de primates évolués placés sous la gouverne de Caesar. À la tête de l'expédition qui s'est aventurée sur leur territoire, l'ingénieur Malcolm négocie avec ce dernier une entente de bon voisinage, qui leur permettra de remettre en marche le barrage et ainsi alimenter en énergie la ville, où plusieurs centaines de survivants du virus vivent terrés dans une arène protégée. Mais l'entente, controversée dans le camp des humains, ne fait pas non plus l'affaire du va-t-en-guerre Koba, conseiller de Caesar, qui nourrit une haine farouche à l'endroit de ceux qui l'ont autrefois torturé en laboratoire.

L’AVIS DE MEDIAFILM

À tous égards supérieure au premier épisode de la série, cette suite admirable de la nouvelle mouture de "La planète des singes" par le réalisateur de CLOVERFIELD met la technique de haute voltige au service d'un scénario inspiré et complexe. De fait, le récit dystopien et maussade, sur le thème de la diplomatie et du leadership, n'aurait sûrement pas déplu à l'auteur du roman original, le Français Pierre Boulle. Prenant exemple sur HUNGER GAMES, les auteurs ont dosé avec soin action et discours, de façon à rendre grisante, voire électrisante, une production foncièrement pessimiste et misanthrope. Transcendant la figure imposée du blockbuster estival, Matt Reeves offre ainsi au regard du monde une sorte de préhistoire du futur, rendue crédible par le soin apporté aux costumes des singes, ainsi qu'aux décors. À cet égard, les images montrant San Francisco en ruines et sous les ronces valent leur pesant d'or. S'il s'encombre parfois d'archétypes et de personnages périphériques inutiles, le film s'élève et s'impose par la composition charismatique d'Andy Serkis, qui donne âme et vie à Caesar.

Texte : Martin Bilodeau

COMMENTAIRES

27 décembre 2018, 16:15:43

Par : Alexis Laperle, Sherbrooke

Meilleur des 3 Planet of the Apes, c'est tout ce que je veux d'un film, tout est bien amené et c'est un film bien fait. Andy Serkis est phénoménale

J'attribue à ce film la Cote 3


Revue de presse

A Bleak but Spectacular Sequel

With most of the below-the-line talent new to the franchise, DAWN has an aesthetic entirely distinct from that of RISE, with Michael Seresin’s antsy camerawork painting from a strikingly dank palette, and Michael Giacchino’s chorally embellished score occasionally evoking the grandeur of Howard Shore’s work on the LORD OF THE RINGS trilogy.

Aube de la planète des singes, L' Matt Reeves

Des hommes comme les autres

Le film de Matt Reeves est (...) simpliste et fait penser à ces westerns «antiracistes» des années 1950 décrivant (...) la difficile cohabitation entre Blancs et Indiens. (...) Il y a des bons et des mauvais singes comme il y a des bons et des mauvais humains. Sans blague.

Aube de la planète des singes, L' Matt Reeves

Le Singe est un loup pour l'homme...

C'est encore Andy Serkis (...) qui interprète le superprimate sous des couches d'effets spéciaux numériques. C'est lui qui délivre le profond message de ce spectaculaire et distrayant «prequel» du classique SF de 1968, avec Charlton Heston: la guerre, c'est mal. Le singe est un loup pour l'homme, à moins que ce soit l'inverse...

Aube de la planète des singes, L' Matt Reeves

Singes d'une nuit d'été

Certes, le cahier des charges de la série impose quelques passages obligés, (...) dont une débauche réglementaire de destructions diverses dans un torrent de flammes. (...) Pour autant, le scénario pas si bête aux accents shakespeariens a ouvert en grand la porte à une utilisation des effets spéciaux qui, pour une fois, servent vraiment à quelque chose.

Aube de la planète des singes, L' Matt Reeves

Une Bataille colossale

Encore plus bluffant que le premier opus sur le plan des effets spéciaux, ce second volet de la saga monte également d'un cran au niveau des scènes spectaculaires et de l'interprétation ahurissante d'Andy Serkis dans le rôle de César. Mais là où le film surprend le plus, c'est dans le développement des enjeux relationnels entre les singes et les hommes.

Aube de la planète des singes, L' Matt Reeves

Doesn't Monkey Around

Whereas Pierre Boulle's original ''Planet of the Apes'' was satirical, director Matt Reeves (CLOVERFIELD) and screenwriters Rick Jaffa, Amanda Silver and Mark Bomback have given this APES the grandly gloomy DARK KNIGHT treatment, complete with an exceptional score by Michael Giacchino.

Aube de la planète des singes, L' Matt Reeves

En quelques mots...

Si le film inaugural sorti en 2001 nous avait vraiment déçu malgré l'empreinte imbattable de Tim Burton, force est de souligner que ce second segment possède une âme, une énergie, un humanisme poignant qui ne cède à aucun moment.

Aube de la planète des singes, L' Matt Reeves

Une Réussite!

Bien meilleur que son prédécesseur, cette suite de la nouvelle saga amorcée en 2011 ne peut que satisfaire les amateurs de science-fiction. (...) cette superproduction qui parvient à ne pas être qu'un simple divertissement estival, mais aussi une parabole profonde et efficace.

Aube de la planète des singes, L' Matt Reeves

Bon Matin

D’ailleurs, ce qui mène au combat ultime - la mise en place des enjeux, la montée de la tension, le jeu de miroirs entre les hommes et les bêtes - s’avère du tout premier ordre, tant sur le plan dramatique que sur le plan cinématographique.

Aube de la planète des singes, L' Matt Reeves

Spectacle à très grand déploiement

Chapeau, ici, pour la performance - autant celle de l'acteur [Andy Serkis] que celle des animateurs qui ont «transporté» sa prestation (...) dans le corps (et l'âme) d'un chimpanzé. On croyait avoir atteint des sommets avec Gollum. On est ailleurs, plus loin, plus haut, plus vrai, dans l'émotion, la sagesse et la colère, la compassion et la force... bref, dans l'humanité (...)

Aube de la planète des singes, L' Matt Reeves

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