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À trois on y va

Fr. 2014. Comédie sentimentale de Jérôme Bonnell avec Anaïs Demoustier, Félix Moati, Sophie Verbeeck. Une avocate lilloise forme un périlleux triangle amoureux avec un couple d'amis. Marivaudage agréable, mais un rien superficiel. Atmosphère sensuelle et gracieuse. Longueurs dans le dernier tiers. Mise en scène naturaliste et pleine de vitalité. Interprètes complices et attachants.

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À trois on y va (À trois on y va)

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Fr. 2014. Comédie sentimentale de Jérôme Bonnell avec Anaïs Demoustier, Félix Moati, Sophie Verbeeck.

Une avocate lilloise forme un périlleux triangle amoureux avec un couple d'amis. Marivaudage agréable, mais un rien superficiel. Atmosphère sensuelle et gracieuse. Longueurs dans le dernier tiers. Mise en scène naturaliste et pleine de vitalité. Interprètes complices et attachants.

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Distributeur :
K-Films Amérique
Après quelques jours d'absence, Micha retrouve son amoureuse Charlotte dans leur nouvelle maison en rénovation à Lille. C'est alors que sonne à la porte Mélodie, une amie du couple. Invitée à passer la soirée, la jeune avocate ne tarde pas à avouer les véritables raisons de sa visite. Elle est venue déclarer son amour à Charlotte, sa maîtresse depuis peu. Au terme de la soirée, c'est finalement Micha qui, se sentant délaissé, raccompagne Mélodie chez elle. Et arrive ce qui devait arriver. Micha l'embrasse devant sa porte, baiser auquel Mélodie répond. Voilà donc l'avocate par ailleurs débordée de travail prise au coeur d'un triangle amoureux dans lequel les sentiments de chacun s'exacerbent au fur et à mesure que les jours passent.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après l'étonnant LE TEMPS DE L'AVENTURE, Jérôme Bonnell retrouve le terrain des amours interdites pour l'arpenter cette fois avec plus de légèreté. Sorte de JULES ET JIM revisité à l'aune de préoccupations du monde contemporain, le film ne possède toutefois ni la profondeur, ni la mélancolie, ni la richesse émotionnelle du chef-d'oeuvre de François Truffaut. Candide, mignon, ce marivaudage un rien superficiel profite néanmoins d'une mise en scène simple, naturaliste et pleine de vitalité, forgeant une atmosphère délicatement érotique et dynamique. Abstraction faite de quelques redites dans le dernier tiers, la complicité perceptible entre la mystérieuse Sophie Verbeeck, le maladroit Félix Moati et l'attachante et sensuelle Anaïs Demoustier pare le film d'un charme ténu mais certain. (Texte rédigé en novembre 2015, dans le cadre du Festival Cinémania)

Texte : Helen Faradji

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