É.-U. 2013. Drame sportif de Ron Howard avec Daniel Brühl, Chris Hemsworth, Alexandra Maria Lara. La rivalité légendaire qui a opposé l'Autrichien Niki Lauda et l'Anglais James Hunt durant la saison 1976 de Formule 1. Production haut de gamme et survitaminée. Intrigue chiche en rebondissements, axée sur la rivalité des deux héros. Réalisation technique sophistiquée. Bonne composition de D. Brühl. (sortie en salle: 27 septembre 2013)
La rivalité légendaire qui a opposé l'Autrichien Niki Lauda et l'Anglais James Hunt durant la saison 1976 de Formule 1. Production haut de gamme et survitaminée. Intrigue chiche en rebondissements, axée sur la rivalité des deux héros. Réalisation technique sophistiquée. Bonne composition de D. Brühl. (sortie en salle: 27 septembre 2013)
RUSH porte bien son titre. Le nouveau film de Ron Howard (ANGELS & DEMONS) tient en effet de la décharge d'adrénaline, provoquée par une rivalité sportive mythique ayant viré à l'obsession. Une orgie son-lumière en somme - palette rappelant le cinéma de la RDA, caméra au microscope, montage à la mitraillette -, qui vise à faire vivre au spectateur une sensation s'approchant de celle du coureur automobile en action. La méthode, résolument traditionnelle, sans recours à la projection en relief (3D) ou IMAX, mérite d'être applaudie. D'autant que son effet est, à tous points de vue, saisissant. Certes, le stratagème sert à compenser pour un scénario chiche en rebondissements et en personnages secondaires forts, qui s'intéresse moins au dénombrement des victoires de Hunt et Lauda qu'aux facteurs qui sont entrés en jeu dans la composition de leur rivalité. Dans un rôle mieux écrit et plus riche au plan symbolique que celui de Chris Hemsworth, Daniel Brühl, qui s'est enlaidi pour les besoins du personnage, incarne avec brio la face sombre et torturée du mythe Lauda.
Texte : Martin Bilodeau