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La Vénus à la fourrure

Fr. 2013. Drame de Roman Polanski avec Mathieu Amalric, Emmanuelle Seigner. Dans un théâtre parisien défraîchi, un metteur en scène se laisse entraîner dans un périlleux jeu de rôles et de séduction par l'actrice inconnue qu'il passe en audition. Adaptation puissante et inspirée de la pièce de David Ives. Mise en scène et montage souples et bluffants. Composition remarquable d'E. Seigner. (sortie en salle: 20 juin 2014)

13 ans + (érotisme)
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La Vénus à la fourrure (La Vénus à la fourrure)

13 ans + (érotisme) 13 ans + (érotisme)

Fr. 2013. Drame de Roman Polanski avec Mathieu Amalric, Emmanuelle Seigner.

Dans un théâtre parisien défraîchi, un metteur en scène se laisse entraîner dans un périlleux jeu de rôles et de séduction par l'actrice inconnue qu'il passe en audition. Adaptation puissante et inspirée de la pièce de David Ives. Mise en scène et montage souples et bluffants. Composition remarquable d'E. Seigner. (sortie en salle: 20 juin 2014)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
David Ives
Roman Polanski
D'après le roman de Leopold von Sacher-Masoch
D'après la piéce de David Ives
Photographie :
Musique :
Pays :
Distributeur :
Les Films Séville
Récompenses
Thomas a passé la journée dans un théâtre parisien défraîchi à auditionner, en vain, des dizaines d'actrices en prévision de sa production de "La Vénus à la fourrure", qu'il a lui-même tirée d'un roman érotique autrichien. Découragé, le metteur en scène s'apprête à quitter les lieux lorsque déboule Vanda, une candidate de la onzième heure. Vulgaire, sans-gêne et ignorante, l'actrice plaide sa cause et finit par obtenir qu'il lui fasse passer l'audition et lui donne la réplique. À la grande surprise de Thomas, Vanda se transforme sous ses yeux en une héroïne séduisante et complexe, incarnation idéale du personnage auquel il rêve de donner vie. Dès lors, l'homme attendu à la maison par sa fiancée tombe sous l'emprise de cette mystérieuse inconnue qui, connaissant le texte de la pièce par coeur, l'entraîne dans un périlleux jeu de rôles et de séduction.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Dans cette brillante adaptation de la pièce de David Ives (elle-même inspirée du roman de Leopold von Sacher-Masoch, père du masochisme), Roman Polanski (CHINATOWN, LE LOCATAIRE) aborde plusieurs de ses thèmes de prédilection - l'emprise, la perversion, l'humiliation - avec l'inspiration de celui qui s'y attache pour la première fois. En grande forme, le cinéaste donne du volume à son vase clos, au moyen d'une mise en scène et d'un montage souples et bluffants, exploitant toutes les possibilités du champs/contrechamps. Jeu de rôles, jeu de miroirs, LA VÉNUS À LA FOURRURE révèle en se dépliant une multitude de couches de sens, qui débordent avec une savoureuse ironie dans le champ privé de son auteur. Ainsi, certains y verront une critique de l'objectification des femmes ou le mea culpa d'un don juan "borderline". D'autres, l'illustration des mécanismes de la séduction ou la vengeance fantasmée d'une muse incomprise. Parlant d'Emmanuelle Seigner, celle-ci brille de tous ses feux dans le rôle (son meilleur en carrière) d'une fausse agnelle à l'assaut d'un loup misogyne. Ce dernier est du reste très bien défendu par le faux (ou le vrai) alter ego de Polanski, Mathieu Amalric.

Texte : Martin Bilodeau

COMMENTAIRES

26 mai 2018, 16:33:47

Par : Jason Plante, Gatineau

On apprend beaucoup des lecons de theatre dans ce film, et aussi le cour de seduction 101. Emmanuelle Seigner, en fausse agnelle tel que dit par MediaFilm, se confond de simplicite au debut, puis se reveille, se transforme en lionne, et a droit aux MEILLEURES REPLIQUES, meilleur que son mari en tout cas (quoiqu'il s'avere tres experts dans toutes ces lecons theatrale) dans ce huis-clos, fidele a la marque Roman Polanski.

J'attribue à ce film la Cote 3


04 mai 2015, 10:50:12

Par : Félix Caron-Dumont, Cowansville

Magnifique récit sur la séduction, la perversion et sur la honte. Solide performance de Emmanuelle Seigner.

J'attribue à ce film la Cote 3


Revue de presse

Brillante Valse à deux temps

Alexandre Desplat est un grand compositeur. (...) Ici, sa musique, d’abord réduite à quelques notes s’amplifiant pour devenir un des acteurs du film, relève du sublime. Les éclairages constituent un autre élément capital, personnage secondaire là aussi.

Vénus à la fourrure, La Roman Polanski

Le Pouvoir du jeu

Jamais meilleur que dans les huis clos, Polanski met sa maestria au service des personnages et des acteurs. Amalric se révèle (...) impeccable dans ce personnage en forme d'alter ego. Emmanuelle Seigner (...) module avec grande finesse une partition difficile.

Vénus à la fourrure, La Roman Polanski

Two People in a Room, But it's Never Dull

It’s a shrewd game of cat and mouse, showcasing Polanski’s ability to work his actors and to pace the drama with a minimum of frills. It doesn’t get more bare-bones than this, and yet there is never a dull moment.

Vénus à la fourrure, La Roman Polanski

Vertiges amoureux

Huis clos fascinant et remarquablement bien joué, LA VÉNUS À LA FOURRURE conserve également toutes les marques visuelles et émotionnelles de l'univers de Polanski. Après L'ÉCRIVAIN FANTÔME et CARNAGE, le cinéaste semble gravir encore un échelon dans la maîtrise de son art.

Vénus à la fourrure, La Roman Polanski

Propos de...

"Je me suis toujours sentie sous-employée dans un registre qui m'ennuie profondément: la femme énigmatique. (...) [Ici,] mon personnage est multiple: vulgaire, grotesque, sensuel, manipulateur, dominant, drôle... J'avais déjà eu de bons rôles, mais j'aurai attendu d'avoir 47 ans pour mon premier grand rôle."

Vénus à la fourrure, La Roman Polanski

La Jubilation est totale

Après CARNAGE (2011), Polanski adapte encore une pièce au cinéma. (...) [Il] s'en empare avec force et humour pour filmer à huis clos les joutes verbales entre deux interprètes d'exception. (...) Fiction et réalité fusionnent dans cette mise en abyme qui se réinvente en permanence.

Vénus à la fourrure, La Roman Polanski

Jubilatoire Partie de cache-cache

C'est de grand cinéma qu'il s'agit. Un peu comme LE LIMIER de Joseph Mankiewicz, (...) LA VÉNUS À LA FOURRURE constitue une sorte de duel cinématographique opposant deux comédiens au sommet de leur art, Emmanuelle Seigner et Mathieu Amalric.

Vénus à la fourrure, La Roman Polanski

De la haute voltige

À l'écran, le résultat est un numéro de haute voltige toujours pertinent, jamais ennuyeux, forcément dérangeant. Mathieu Amalric est effervescent. En éblouissante Vénus, Emmanuelle Seigner passe du chewing-gum au caviar [et] donne une belle paire de claques aux clichés.

Vénus à la fourrure, La Roman Polanski

Affrontement sulfureux dans théâtre désert

Polanski signe un film brillant et jubilatoire, astucieux et vénéneux, autour du rapport dominant-dominé. (...) Emmanuelle Seigner est fabuleuse dans ses changements incessants de registre. Face à elle, Mathieu Amalric se glisse avec délectation dans la peau [du] metteur en scène.

Vénus à la fourrure, La Roman Polanski

Une Leçon de mise en scène

Découpage précis et rythmé, usage habile (...) des décors et de la lumière, mouvements de caméras au diapason du jeu des acteurs: au sommet de son art, Polanski donne là une véritable leçon, parvenant, malgré l'austérité du procédé, (...) à maintenir en permanence le spectateur en alerte.

Vénus à la fourrure, La Roman Polanski

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