É.-U. 2013. Science-fiction de Francis Lawrence avec Jennifer Lawrence, Josh Hutcherson, Woody Harrelson. Afin de calmer la gronde populaire, le président d'un état totalitaire du futur ordonne que la prochaine joute d'une téléréalité meurtrière oppose les vainqueurs des années passées. Adaptation réussie du deuxième tome de la trilogie dystopienne de Suzanne Collins. Propos subversif. Quelques temps morts. Riche iconographie. Composition solide de J. Lawrence. (sortie en salle: 22 novembre 2013)
Afin de calmer la gronde populaire, le président d'un état totalitaire du futur ordonne que la prochaine joute d'une téléréalité meurtrière oppose les vainqueurs des années passées. Adaptation réussie du deuxième tome de la trilogie dystopienne de Suzanne Collins. Propos subversif. Quelques temps morts. Riche iconographie. Composition solide de J. Lawrence. (sortie en salle: 22 novembre 2013)
Après un premier épisode tonique, qui mettait la table, cette adaptation du second tome de la trilogie de Suzanne Collins entre dans le vif du sujet. Décadence des riches, oppression du peuple, culture du spectacle, la dystopie prend forme, de façon plus précise que dans le film précédent, en puisant dans une iconographie riche dont l'éventail va du Versailles poudré de Marie-Antoinette à l'Allemagne nazie immortalisée par Leni Riefenstahl. L'intrigue subversive à double niveau (politique et amoureuse) est lubrifiée par un scénario cohérent et plutôt bien écrit qui, durant deux heures trente (incluant quelques temps morts et flottements), comprime le ressort d'une révolte populaire qui promet d'éclater dans le prochain épisode. La charismatique Jennifer Lawrence transcende les costumes, dont certains sont foudroyants de beauté, pour donner une vraie profondeur à cette Jeanne d'Arc de demain. La production étant particulièrement fertile en beaux rôles féminins, Elizabeth Banks, Jena Malone et Amanda Plummer se font plaisir.
Texte : Martin Bilodeau
Sonia Sarfati - La Presse
(...) si on a le sentiment d'assister ici à la préparation de la phase ultime (...), ce réchauffement est visuellement impressionnant et riche en nouveaux personnages qui viennent s'ajouter à la distribution originale toujours menée par Jennifer Lawrence.
Odile Tremblay - Le Devoir
Jennifer Lawrence est pleine d’énergie (...), avec un rôle mieux développé. (...) Josh Hutcherson paraît toujours à ses côtés aussi falot, (...), mais un rival plus viril (...) fait battre le coeur de la combattante. Sauf qu’on s’ennuie devant les nouvelles épreuves des participants.
Isabelle Hontebeyrie - 24 Heures
Francis Lawrence a (...) misé sur l'intelligence du spectateur, (...) offrant moins de scènes d'action que dans le premier volet. Malheureusement, le rythme (...) en souffre. Autant la vie dans le District 12 est étudiée sous toutes ses coutures, autant les Hunger Games sont traités rapidement.