Can. 2013. Docufiction de Rafaël Ouellet avec Carla Turcotte, Alexandre Soucy, Maude Lavoie Lebel. Alors qu'elle tourne durant l'été un documentaire sur les projets d'avenir des jeunes de son village du Témiscouata, une adolescente est témoin d'événements dramatiques ou mystérieux. Exercice expérimental modeste et plutôt prétentieux. Portrait de futurs adultes attachant mais superficiel. Images expressives. Jeu un brin affecté de C. Turcotte. (sortie en salle: 1 mars 2013)
Alors qu'elle tourne durant l'été un documentaire sur les projets d'avenir des jeunes de son village du Témiscouata, une adolescente est témoin d'événements dramatiques ou mystérieux. Exercice expérimental modeste et plutôt prétentieux. Portrait de futurs adultes attachant mais superficiel. Images expressives. Jeu un brin affecté de C. Turcotte. (sortie en salle: 1 mars 2013)
Tourné en 2009, un an après NEW DENMARK, ce film-laboratoire du réalisateur de CAMION, largement fondé sur l'improvisation, s'amuse à brouiller la frontière entre documentaire et fiction. Hélas, le résultat n'est guère engageant. Bien qu'attachant, le portrait de ces jeunes au seuil de l'âge adulte demeure superficiel, les moments bucoliques banals traînent en longueur et les différents éléments dramatiques restent délibérément à l'état d'ébauche, suscitant l'indiffférence. D'où un exercice expérimental à la fois modeste et plutôt prétentieux, toutefois rehaussé par des images expressives et une trame musicale envoûtante de Man an Ocean. Vedette non-professionnelle de NEW DENMARK, Carla Turcotte se révèle toujours aussi cinégénique, mais le fait d'être filmée sous tous les angles, et en permanence, l'incite parfois à jouer pour la caméra.
Texte : Louis-Paul Rioux
Carlo Mandolini - Séquences
(...) [Ouellet] a choisi une esthétique filmique hybride entre fiction et documentaire. Cette approche hybride, à défaut (...) de faire oublier certaines faiblesses du scénario, permet (...) de donner au film une couleur particulière qui ne laisse pas indifférent.
Jonathan Quesnel - Ciné-Bulles
Malgré cette impression de no man's land perceptuel (...), les personnages (fictifs ou non?) qui peuplent ce huis clos gaspésien transpirent d'une authenticité et d'une tranparence qui donnent son épaisseur au film. (...) Toutefois, la trame de fond n'est jamais pesante ni moralisatrice.
Marc-André Lussier - La Presse
Au-delà de ces «témoignages», Ouellet s'attarde surtout à saisir le blues de l'adolescence, particulièrement aigu dans un endroit où l'on doit (...) tout quitter pour se refaire une nouvelle vie ailleurs. (...) le cinéaste isole certains moments plus insouciants, (...) ponctués (...) par la très belle trame musicale de Man on Ocean.
T’Cha Dunlevy - The Gazette
The narrative takes a swerving left turn at the end with the insertion of a dramatic element that feels out of sync with the rest of the film. But by then, Ouellet has already won us over with this insightful, episodic look at a generation of Québecois youth coming of age.
Natalia Wysocka - Métro
Dans ce film teinté de mélancolie et de souvenirs, le réalisateur nous amène de nouveau à Dégelis, son village natal. (...) Présenté comme un docu-fiction, FINISSANT(E)S possède quelques petites perles de dialogues.
Alexandre Duguay - Voir
(...) malgré son aspect exploratoire qui lui confère [des] inégalités, FINISSANT(E)S demeure un portrait contemplatif accessible et réussi. Faisant habile usage d’une musique planante, (...) Ouellet saisit (...) avec sensibilité l’essence d’une jeunesse qui ne change pas tant que ça au fil du temps.