É.-U. 2013. Comédie dramatique de Ken Scott avec Vince Vaughn, Cobie Smulders, Chris Pratt. Un ex-donneur de sperme immature apprend que 142 de ses 533 enfants biologiques veulent connaître son identité. Remake adouci et consensuel d'un succès du cinéma québécois. Prémisse originale. Bonne exploitation du décor new-yorkais. Interprétation sympathique de Vince Vaughn. (sortie en salle: 22 novembre 2013)
Un ex-donneur de sperme immature apprend que 142 de ses 533 enfants biologiques veulent connaître son identité. Remake adouci et consensuel d'un succès du cinéma québécois. Prémisse originale. Bonne exploitation du décor new-yorkais. Interprétation sympathique de Vince Vaughn. (sortie en salle: 22 novembre 2013)
En adaptant lui-même à Hollywood (pour les studios Dreamworks) son grand succès STARBUCK, le Québécois Ken Scott (LES DOIGTS CROCHES) semble avoir voulu viser un auditoire plus familial. Mal lui en prît. Personnages moins abrasifs, bons sentiments démultipliés, humour consensuel, l'insolence de la matière première a visiblement été atténuée, de telle sorte que DELIVERY MAN fait pâle figure au côté du modèle. Cela dit, Ken Scott signe une réalisation honnête, qui exploite judicieusement les nombreuses possibilités visuelles de la ville de New York, où l'action a été transposée. Au coeur d'une distribution peu relevée, Vince Vaughn (WEDDING CRASHERS) compose un père ange gardien sympathique, à défaut d'être vraiment convaincant.
Texte : Manon Dumais
Odile Tremblay - Le Devoir
Ken Scott a refait grosso modo la même chose, avec des rebondissements identiques et les ingrédients éprouvés. (...) La mise en scène est efficace, sans plus, et le remake n’apporte pas grand-chose de neuf à l’histoire, si ce n’est d’être plus accessible pour son public cible.
Marc-André Lussier - La Presse
(...) même si ce remake est une réussite dans les circonstances, on lui préférera quand même toujours le STARBUCK original. Chris Pratt (...) fait du bon boulot, mais il ne peut faire oublier - à l'impossible nul n'est tenu - l'irrésistible Antoine Bertrand.
Peter Debruge - Variety
Where so many laffers rush to dismiss raw emotion with an ironic wink, Scott isn’t afraid to get sentimental. In fact, he embraces the possibility, serving up a film that overflows with touching moments between a father and the children he never knew.
Ken Scott - Voir
"Je sais qu’il y a des gens qui s’opposent aux remakes pour certaines raisons. Je me considère avant tout comme quelqu’un qui raconte des histoires; pour moi, un remake, c’est raconter l’histoire à des gens qui n’ont pas accès à l’original."
Maxime Demers - 24 Heures
Scénarisant et réalisant lui-même cette version américaine de son propre film, Ken Scott ne s'est pas trop éloigné de la recette (gagnante) de STARBUCK. Le cinéaste québécois s'est contenté d'américaniser légèrement son histoire (...), tout en conservant la structure de son récit.
Vince Vaughn - 24 Heures
"Quand on voit DONNEUR ANONYME, on y trouve beaucoup de l'ADN de Ken [Scott]. De nos jours, un film est soit une comédie, soit un drame, soit du sentiment. Mais (...) celui-ci est vraiment imprévisible. On ne sait jamais, d'une scène à l'autre, si on va être ému ou tendu. Et c'est ce qui m'a le plus intéressé."