Can. 2013. Documentaire de Carole Laganière . Pour comprendre le sentiment qu'elle éprouve vis-à-vis sa mère atteinte de la maladie d'Alzheimer, la cinéaste va au devant de personnes confrontées au phénomène de l'absence. Oeuvre contemplative qui traduit en images et en émotions un concept abstrait. Réalisation attentive. Belles compositions visuelles. Montage souple. Protagonistes très attachants. (sortie en salle: 20 septembre 2013)
Pour comprendre le sentiment qu'elle éprouve vis-à-vis sa mère atteinte de la maladie d'Alzheimer, la cinéaste va au devant de personnes confrontées au phénomène de l'absence. Oeuvre contemplative qui traduit en images et en émotions un concept abstrait. Réalisation attentive. Belles compositions visuelles. Montage souple. Protagonistes très attachants. (sortie en salle: 20 septembre 2013)
La réalisatrice de L'EST POUR TOUJOURS s'avance sur un terrain plus personnel avec cette oeuvre contemplative, visuellement inspirée, qui parvient à traduire en images et en émotions un concept abstrait, notamment à l'aide du leitmotiv de la chambre d'hôtel. Sans insister sur la douleur ressentie au contact de sa mère qui la quitte un peu plus à chaque jour, Carole Laganière place au contraire ces séquences crève-coeur sur le même pied d'égalité que celles de ses trois autres protagonistes, dans un montage souple et évocateur. Seul reproche: à seulement 75 minutes au compteur, on aurait aimé rester plus longtemps avec ces attachants participants.
Texte : Louis-Paul Rioux
Odile Tremblay - Le Devoir
(...) ces quêtes entrelacées témoignent de la nécessité de savoir, sans laquelle la vie tombe en perte de sens. Mais même quand le manque est comblé, le trou trop longtemps béant fait mal encore. Les blessures d’enfance à travers la famille, pierre angulaire d’ABSENCES, font écho à celles que chacun porte en soi.
Luc Boulanger - La Presse
Bien sûr, la matière du film de Laganière, produit par l'ONF, est lourde, chargée du poids des blessures infligées par ces absences sur les protagonistes. Mais les images font contrepoids à cette charge émotive. Elles sont d'une belle douceur.
Cédric Bélanger - Le Journal de Montréal
ABSENCES s'avère efficace grâce à la mise en scène sobre et effacée de Carole Laganière. La cinéaste laisse ses sujets évoluer librement devant sa caméra et se montre habile à saisir leur émotion quand elle se présente au lieu de chercher à la provoquer par certains artifices cinématographiques.