É.-U. 2012. Comédie dramatique de Yaron Zilberman avec Christopher Walken, Philip Seymour Hoffman, Catherine Keener. Un violoncelliste crée une commotion au sein de son quatuor à cordes en annonçant qu'il est atteint de la maladie de Parkinson et qu'il devra être remplacé. Touchant hommage à la musique et aux musiciens. Mélange désarçonnant mais fascinant de mélo et de vaudeville. Réalisation souple et assurée. Interprétation épatante. (sortie en salle: 30 novembre 2012)
Un violoncelliste crée une commotion au sein de son quatuor à cordes en annonçant qu'il est atteint de la maladie de Parkinson et qu'il devra être remplacé. Touchant hommage à la musique et aux musiciens. Mélange désarçonnant mais fascinant de mélo et de vaudeville. Réalisation souple et assurée. Interprétation épatante. (sortie en salle: 30 novembre 2012)
Fort du succès de son documentaire WATERMARKS, portrait attachant d'un groupe de nageuses juives dans le Vienne des années 1930, Yaron Zilberman s'essaie avec un égal bonheur à la fiction avec ce touchant hommage à la musique et aux musiciens, placé sous le signe du quatuor à cordes no. 14 de Beethoven. Méditation grave sur le deuil, les regrets, le vieillissement et l'engagement artistique au détriment de la vie familiale, A LATE QUARTET réserve également des moments à la limite du mélo et certains quiproquos sentimentaux dignes d'un vaudeville. Avec des résultats parfois désarçonnants, mais toujours fascinants. Tout en exploitant de manière inspirée le paysage new-yorkais, la réalisation souple et assurée est totalement au service des épatants interprètes, dont l'émouvant Christopher Walken dans un sobre contre-emploi.
Texte : Louis-Paul Rioux