É.-U. 2012. Drame historique de Pablo Larrain avec Gael Garcia Bernal, Alfredo Castro, Antonia Zegers. Au Chili en 1988, un publicitaire devient le maître à penser derrière la campagne référendaire du Non visant à chasser du pouvoir le dictateur Augusto Pinochet. Chronique historique libre, sincère et un brin cynique. Assemblage sans coutures apparentes d'images anciennes et contemporaines. Excellente distribution. Sobre G. Garcia Bernal. (sortie en salle: 22 mars 2013)
Au Chili en 1988, un publicitaire devient le maître à penser derrière la campagne référendaire du Non visant à chasser du pouvoir le dictateur Augusto Pinochet. Chronique historique libre, sincère et un brin cynique. Assemblage sans coutures apparentes d'images anciennes et contemporaines. Excellente distribution. Sobre G. Garcia Bernal. (sortie en salle: 22 mars 2013)
La peur et la fièvre transpirent à la surface de cet excellent NO, ainsi que dans le visage de son impeccable distribution dominée par un très sobre Gael Garcia Bernal (CARNETS DE VOYAGE). En recourant à des caméras vidéo U-Matic de l'époque, Le Chilien Pablo Larrain a créé un film historique "rétrauthentique", où les images tournées et les archives filmées s'assemblent sans couture apparente. Il résulte de ce parti pris pas banal un film râpeux et sans beauté plastique évidente, modulé par un scénario libre, à la fois dense et elliptique, sincère mais également cynique. En effet, par son introduction et sa conclusion pratiquement identiques, le film s'emploie à démontrer que la victoire du Non a été obtenue grâce à une habile stratégie publicitaire, de celles qui servent aussi à vendre des boissons gazeuses et des feuilletons télévisés. En d'autres mots, le film de Larrain affirme, à demi-mots, qu'en se délivrant de son dictateur, le peuple chilien s'est enchaîné au tyran de l'Occident: le libéralisme. Un triomphe nécessaire, mais amer.
Texte : Martin Bilodeau
Marc-André Lussier - La Presse
Finaliste déçu cette année aux Oscars dans la catégorie du meilleur film en langue étrangère (...), NO est un film passionnant, du genre de ceux qui suscitent bien des discussions à la sortie.
T’Cha Dunlevy - The Gazette
In his third film on the Pinochet era, (...) Pablo Larrain offers a fun, fictionalized account of how the leader’s reign was ended, while sticking to the essential elements of the story. Archival footage and actual clips from the ads aired by each side are used in the film.
Gilles Biassette - La Croix
(...) Larrain (...) réussit (...) à retranscrire l’esprit de ces années-là. Si le film peut paraître un peu trop linéaire, il rappelle, à l’heure où les populismes ont le vent en poupe [en] Europe (...), qu’il ne faut pas prendre pour acquis l’appétit pour la démocratie.
Cécile Mury - Télérama
Comprendre pourquoi et comment le «non» a triomphé... En racontant, sur un rythme alerte, faussement léger, le bras de fer entre deux stratégies de communication, le cinéaste fait le récit d'une transition aux conséquences déterminantes.
Christophe Carrière - L'Express
La force de NO est d'éviter à tout prix les sillons habituels de la fiction. Pas question de jouer sur le suspense, l'angoisse ou le sentiment. Entrecoupé d'images d'archives, le film raconte une période précise et méconnue du public international. (...) On vote pour.
Manon Dumais - Voir
(...) NO [est] un drame politique haletant dont la tension va (...) grandissant (...). Si les scènes avec son ex-femme et son fils (...) plombent le rythme vif de NO, dès qu’apparaît le patron de René (...), l’atmosphère se fait dense et glaciale et le danger ambiant, presque palpable.
Pierre Vavasseur - Le Parisien
Le film raconte comment (...) un jeune publicitaire est chargé de concevoir le clip de campagne de l’opposition. Le charismatique Gael Garcia Berna incarne ce chevalier des temps modernes. NO est un film captivant qui passionnera ceux qui s’intéressent à la force du langage.
Vincent Ostria - L'Humanité
L’aspect le plus remarquable du film (...) est le soin maniaque avec lequel [Larrain] reconstitue la période, en allant jusqu’à filmer avec de vieilles caméras vidéo dont les images baveuses et solarisées sont en tous points conformes aux archives de l’époque. Brillant.
Florence Colombani - Le Point
(...) héros malgré lui, [Saavedra] incarne à merveille le basculement de tout un peuple. Le film est d'autant plus réussi que le cinéaste Pablo Larrain mêle à la fiction des images d'archives et de vraies publicités, restituant ainsi à merveille le climat de l'époque. Une passionnante leçon d'histoire.
Thomas Sotinel - Le Monde
Voici un film qui donne la pêche, dont on ressort le sourire aux lèvres. À la fin de NO, (...) le mal est vaincu, la démocratie a triomphé. Pablo Larrain est au cinéma ce que René Saavedra, le héros de NO, est à la communication politique. Un artiste en pleine possession de ses moyens.
Fr. 2022. Drame de Frédéric Tellier avec Gilles Lellouche, Pierre Niney, Emmanuelle Bercot. Classement: .
En France, un avocat spécialisé en droit environnemental et une militante écologiste se battent chacun de leur côté pour faire interdire un pesticide mortel, dont les avantages économiques sont âprement défendues par un lobbyiste influent.