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Moonrise Kingdom

É.-U. 2012. Comédie dramatique de Wes Anderson avec Jared Gilman, Kara Hayward, Edward Norton. À l'été 1965 sur une île de la Nouvelle-Angleterre, un scout de douze ans s'échappe de son camp de vacances pour aller retrouver la jeune résidente dont il est amoureux. Oeuvre ludique et expressionniste au charme irrésistible. Scénario habile nouant plusieurs intrigues aux tonalités mélancoliques. Réalisation sophistiquée. Distribution de première qualité. (sortie en salle: 15 juin 2012)

Général
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Moonrise Kingdom (Moonrise Kingdom)

Général Général

É.-U. 2012. Comédie dramatique de Wes Anderson avec Jared Gilman, Kara Hayward, Edward Norton.

À l'été 1965 sur une île de la Nouvelle-Angleterre, un scout de douze ans s'échappe de son camp de vacances pour aller retrouver la jeune résidente dont il est amoureux. Oeuvre ludique et expressionniste au charme irrésistible. Scénario habile nouant plusieurs intrigues aux tonalités mélancoliques. Réalisation sophistiquée. Distribution de première qualité. (sortie en salle: 15 juin 2012)

New Penzance, 1965. Sam, un orphelin de douze ans, s'échappe du camp scout où ses tuteurs indignes l'ont envoyé pour l'été. Son but: retrouver Suzy, une jeune résidente de cette île de la Nouvelle-Angleterre, qu'il a connue l'été précédent, et avec qui il a depuis, à travers une correspondance assidue, planifié une escapade de quelques jours. Les retrouvailles secrètes puis la fuite des deux préadolescents marginaux, en quête d'une plage où ils pourront s'aimer, mettent New Penzance en émoi. Maître Scout Ward, responsable de Sam, et le capitaine Sharp, unique policier de l'île et amant de la mère de Suzy, prennent les devants pour organiser la battue. Ils sont suivis par le mari de cette dernière et des campeurs scouts, aux motivations nébuleuses. Tandis que les services sociaux, alertés par la fuite de Sam, envoient une émissaire pour le cueillir et l'expédier vite fait à l'orphelinat, l'île fait face à une autre menace, sous la forme d'un ouragan qui approche à grande vitesse.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le miniaturiste Wes Anderson (THE ROYAL TENENBAUMS, DARJEELING LIMITED) signe dans la veine de son récent FANTASTIC MR. FOX une oeuvre à la fois ludique et dickensienne, au charme irrésistible. Le scénario, très poétique dans la première moitié, plus prosaïque dans la seconde, noue plusieurs intrigues aux accents mélancoliques sur les occasions manquées et la quête du père, des thèmes récurrents chez ce cinéaste unique dans le paysage cinématographique contemporain. Sa réalisation expressive est portée par des mouvements d'appareil sophistiqués, incluant plusieurs saisissants travellings à la "dolly". Celle-ci met en valeur les décors expressionnistes inventifs rappelant le cinéma d'Alain Resnais - entre autres clins d'oeil francophiles -, pour composer un paysage insulaire entièrement original, au carrefour de l'espoir et du regret, de l'enfance et du monde adulte. La distribution de première qualité à l'enthousiasme épatant est dominée par les deux jeunes vedettes, attachants en amoureux décalés.

Texte : Martin Bilodeau

COMMENTAIRES

27 décembre 2018, 04:26:15

Par : Alexis Laperle, Sherbrooke

Film charmant et encore avec la belle réalisation de Wes Anderson. Par contre, je n'adore pas tout le film, il y a plusieurs moments que je n'apprécie pas.

J'attribue à ce film la Cote 3


Revue de presse

Sam et Suzy, marches et rêves

Wes Anderson, 
styliste éminent, va user de toute sa fantaisie, d’effets 
spéciaux sidérants et de ses qualités de metteur en scène pour ce parcours initiatique en temps de débrouille. (...) Cela fonctionne sans ennui parce qu’un plein générique d’acteurs semble s’amuser beaucoup.

Moonrise Kingdom Wes Anderson

Scouts en stock

Refusant tout effet appuyé ou trop facile, se jouant des stéréotypes, allant de référence légère en discret symbole, Wes Anderson (...) signe un film fragile et beau, dont le sens profond passe par une attention maniaque apportée aux détails.

Moonrise Kingdom Wes Anderson

Candy-Coated Romance

Despite the absurdly all-American backdrop, the film reveals a particularly French influence in its use of composer (...) Desplat's sprightly instrumentations and its admirably non-patronizing approach toward adolescents (...). Throughout, the picture retains Anderson's signature aesthetic.

Moonrise Kingdom Wes Anderson

Grand Large

Si l'errance magique des deux amoureux dans une lumière bucolique de fin d'été offre un des sommets de l'oeuvre de l'auteur, c'est que l'esprit d'aventure qui courait dans ses films précédents (...) semble brusquement se libérer.

Moonrise Kingdom Wes Anderson

Un Conte cruel d’Anderson

(...) ce septième film d’Anderson (...) est le plus beau depuis LA VIE AQUATIQUE et une somme de son art dont la maîtrise affole plus encore qu’elle n’impressionne. (...) Un film qui, du piège de la surstylisation, trouve une époustouflante échappatoire dans le style même, toujours plus de style.

Moonrise Kingdom Wes Anderson

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