Can. 2012. Documentaire de Julien Fréchette . Après la publication du livre "Noir Canada", deux compagnies minières intentent des procès en diffamation contre l'auteur, le chercheur indépendant Alain Deneault, et son éditeur. Travail documentaire fouillé. Rythme de thriller. Parti pris militant assumé. Musique souvent trop appuyée. (sortie en salle: 8 février 2013)
Après la publication du livre "Noir Canada", deux compagnies minières intentent des procès en diffamation contre l'auteur, le chercheur indépendant Alain Deneault, et son éditeur. Travail documentaire fouillé. Rythme de thriller. Parti pris militant assumé. Musique souvent trop appuyée. (sortie en salle: 8 février 2013)
Empruntant au thriller son sens du rythme et quelques effets dramatisants, LE PRIX DES MOTS expose avec minutie les atteintes à la liberté d'expression portées par les puissantes multinationales. Bien qu'ankylosé par une musique souvent trop appuyée, le film défend David contre ces richissimes Goliath avec une détermination convaincante.
Texte : Helen Faradji
Éric Moreault - Le Soleil
[Le film] fait oeuvre utile. Parce qu'il met (...) en lumière la problématique d'accès à la justice. (...) son fil narratif, plus proche du suspense que du documentaire (...), [rend] le film facile à comprendre.
Josée Lapointe - La Presse
(...) [le film] n'a pas une très grande distance avec son sujet. Il est (...) «objectif» et évite le piège de la déification, (...) mais évite de confronter [Denault] sur les affirmations (...) qu'il a faites.
Manon Dumais - Voir
Ponctué d’entrevues, de témoignages et d’extraits d’archives soigneusement sélectionnés, LE PRIX DES MOTS saura sans aucun doute susciter l’étonnement, la colère et la méfiance.
André Lavoie - Le Devoir
Dans une approche minimaliste et soignée, (...) sans narrateur (...), le cinéaste établit une grande proximité avec Deneault. (...) une des grandes forces du film [est] ce compagnonnage discret mais constant.
Luc Chaput - Séquences
Le réalisateur a compris que le cinéma (...) [n'est] pas seulement de belles images. (...) C'est ainsi que les textes les plus importants de cette saga judiciaire sont imprimés en blanc sur fond noir afin que le spectateur comprenne bien les enjeux.